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mis à jour le 22/11/2018
mots clés : exposer, sculpture, socle, matériaux bruts, déconstruction
Nadia Freland, Tangi Gicquel (fiche actualisée en 2018)
niveau :
type pédagogique :
public visé : enseignant
contexte d'usage :
référence aux programmes :
Travaille à Contes, France , première exposition en 1975, lié au mouvement Support-Surface* dont il est l'un des initiateurs.
Mouvement historique français, Supports-Surfaces couvre la période allant de 1969 à 1972. On peut parler à son sujet de la dernière avant-garde française en suivant la définition historique de ce concept au 20ème siècle.
Ce courant est lié à l'histoire de l'abstraction, comme d'autres de la même période, les artistes qu'il regroupe fondent leur pratique sur une réflexion liée aux caractères irréductibles de la peinture ou, pour Pagès, de la sculpture... il est l'un des jalons, en France, de la remise en cause des frontières entre les catégories artistiques et de l'avènement de pratique d'installations.
Co-fondateur du mouvement Daniel Dezeuze participe en 1970 à l'ARC, ( département de recherche du Musée d'art moderne de la Ville de Paris) à l'exposition Supports/Surfaces, en compagnie de Vincent Bioulès, Marc Devade, Patrick Saytour, André Valensi et Claude Viallat. Ils se trouveront ultérieurement rejoints par André-Pierre Arnal, Louis Cane, Noël Dolla, Tony Grand et Jean-Pierre Pincemin. Enfin par Bernard Pagès qui occupe un rôle d'accompagnateur pour le groupe. (pour approfondir lire Art Press n° 154, janvier 1991, Support(s)- Surface(s) "revisited")
Le Musée d'Art Moderne de Saint-Étienne entretient un lien privilégié avec les artistes du groupe Supports/Surfaces, dont notamment Viallat, Pagès, Saytour, Bioulès, Dolla, Valensi, à travers des acquisitions et des expositions dont la rétrospective "Supports / Surfaces 1966 - 1974" en 1991 a été suivie par la décision de Vicky Rémy de faire une importante donation.
"Ce qui pour moi était important à l'époque était que ces permutations avaient lieu à l'intérieur de pratiques traditionnelles, c'est-à-dire telles qu'on les rencontrait dans le quotidien. Matériaux de la vie courante, je les utilisais en tant que briques et en tant que bûches. Je ne faisais pas de choses bizarres, je n'inventais rien. C'était un constat de leur utilisation et de leurs possibilités de combinaison."
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes