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actions "dessiner dans l'espace"

mis à jour le 14/05/2010


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Il s'agit pour l'élève d'investir l'espace en dessinant, en faisant de son corps l'incarnation du dessin, et par ses gestes de donner forme à l'espace.

mots clés : corps, dessin, espace, volume, action


    

Ce travail datant de l'année scolaire 2008-2009 s'est développé sur l'année dans le cadre de l'option facultative en situation d'autonomie. L'interrogation sur la notion de présentation a conduit cette élève à élaborer un projet mettant en question le dessin dans sa matérialité, et dans ce qu'il comporte d'implication du réel. Son projet  a évolué peu à peu intégrant des expériences plus ou moins abouties autour de la mise en espace du dessin, de l'appropriation d'un espace par le dessin, et de l'implication du corps dans cette pratique.
Il y a aussi la volonté de se mettre en scène, avec une certaine autodérision.


Nadia Freland, Lycée Savary de Mauléon, Les Sables d'Olonne

 
 

 






 

L'ensemble de mes projets est la continuité d'un travail que j'avais réalisé en première où j'investissais un lieu en dessinant les ombres. Dans la continuité de ce projet,  j'ai voulu présenter mon corps en mouvement dessinant (des ombres), marchant , posant (sculpture humaine) dans un espace réel variable  selon les projets. Pour cela, je me suis créé un personnage comme a pu le faire Pierrick Sorin en se mettant en scène lui même avec auto-dérision. C'est grâce à un costume que je deviens ce personnage dans l'espace où  je dessine (l'ombre , la silhouette  comme double immatériel d'une chose, soumise aux variations de la lumière et des mouvements, soumise aux déformations de mon dessin). J'agis dehors, en dessinant ma silhouette sur les murs avec des craies colorées (créant des personnages déformés), ou avec de laine sur les murs ou les sols... Je présente une ligne colorée, le dessin, les formes dans l'espace  qui font se rencontrer image et réalité (représentation et présentation)...

 
 

La ligne a une fonction de cerne : elle crée des silhouettes plates, abstraites dont la matière n'est donnée que par le support où j'ai dessiné, par conséquent sur le sol ou les murs. Tout ceci reste éphémère, n'existant que pour un temps : mon dessin fixe pour un temps, le temps de la performance, de mon tracé, de la danse, les ombres, la silhouette d'un corps qui était et qui n'est plus dans un lieu. Ce qui inclut le temps réel, aussi bien que l'espace réel, sa matière dans mon travail. Le dessin est mis en espace devient donc une « installation » in-situ (ombres et arbres).J'ai également réalisé des actions où mon corps devient volume, sculpture éphémère et mobile. Dans l'une d'elle du papier froissé déploie mon corps, le prolonge dans l'espace.
Mon travail se décompose en 4 temps: celle de l'action-dessin / dessin-résultat / de la photographie comme trace de ma performance et pour finir l'effacement totale du dessin.

Références : Calder (dessin mis en espace), Keith Haring (relation entre le mur et le dessin à la craie, graffitis, éphémère, cerne).

Noémie, élève de terminale, option facultative

 

information(s) pédagogique(s)

niveau : Terminale

type pédagogique : production d'élève

public visé : enseignant, élève

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : La question de la présentation.

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