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architecture, espaces à parcourir
mis à jour le 03/03/2010
Vidéo sonore en plan fixe où le sujet de l'action est une souris blanche, métaphore de l'humain, pris au piège dans son environnement construit.
mots clés : vidéo, architecture, espace, temps, son
A partir de cette incitation, "Architecture, espaces à parcourir", une élève de première opère le rapprochement entre l'homme et l'animal afin d'évoquer l'architecture comme territoire, mais également comme limite aliénante.
Pour développer le concept du parcours j'ai pris en compte les notions qui le composent, à savoir le temps et l'espace, tout en l'illustrant d'une métaphore.
Pour évoquer au mieux la notion du temps, j'ai décidé d'utiliser le médium de la vidéo qui permet de représenter le temps. L'utilisation du plan fixe permet lui de représenter l'espace . Le corps de la souris permet également de représenter le parcours avec le temps mis à l'exécuter et l'espace parcouru durant ce même temps.
Quant au concept de l'architecture, je l'ai développé dans la construction de l'espace. Cet espace a été construit selon des règles de structures, de géométries et de proportions qui sont des principes d'architecture. L'aménagement en croix évoque l'architecture classique comme par exemple la villa Rotonda de Palladio. Mais la forme et le parcours proposés dans cette architecture renvoient à un espace sans issue, ce qui correspond à la fatalité du texte de la voix off.
L'aménagement de cette structure est très froid et aseptisé, ce qui fait référence aux aménagements de laboratoire, renforcé par la mise en scène de la souris. La métaphore sera donc encore plus violente puisque l'être humain sera comparé à un être contrôlé sans liberté, élément d'expérience dont la vie n'a aucune importance. Ici l'homme est présenté comme un cobaye.
Le parcours offert par cet espace, avec un système d'ouverture en décalé, peut paraître libre, mais il est en réalité très rigide et contrôlé. Je souhaitais créer un lien avec l'idée de la destruction planétaire dont l'homme se rend responsable. Son auto-destruction est présentée, avec l'image de ce parcours, comme un fait inévitable et logique par rapport à sa nature.
Quand au choix des deux valeurs, blanc et noir, et de leur disposition, c'est dans une optique d'esthétisation, par le biais d'un travail de contraste, et d'un jeu de lumière, ce qui est également un principe de l'architecture. Ces deux valeurs utilisées peuvent faire penser à Malevitch, avec le travail de profondeur d'un espace par le biais de ces deux valeurs. La géométrie de cette architecture fais également référence à l'espace pictural construit par la géométrie chez Malevitch. La géométrie ici est aliénante.
Le choix de la voix off pour mettre en évidence ma comparaison semblait s'imposer pour ne pas faire apparaître au second plan l'incitation, à savoir le parcours et l'architecture. Je fais d'ailleurs référence à ceci au début du discours. Si j'ai choisi de dédoubler la bande son pour donner un effet d'écho, c'est afin de charger la voie off d'une dimension inquiétante et pour donner une vision intemporelle. Le phénomène de l'écho et le ton brutal de la voix off paraissent détachés du sujet évoqué, ce qui le rend plus inquiétant encore.
Quand au choix de la souris, qui est considérée par l'homme comme un nuisible, il permet d'y associer l'image de l'être humain, auquel elle se substitue. L'évocation de l'homme fait d'ailleurs écho à l'incitation (architecture, espaces à parcourir) à l'origine du projet puisque l'homme est créateur des espaces architecturaux, et cette évocation de l'homme dans la métaphore permet d'étendre l'évocation du parcours à un niveau planétaire.
Pour évoquer au mieux la notion du temps, j'ai décidé d'utiliser le médium de la vidéo qui permet de représenter le temps. L'utilisation du plan fixe permet lui de représenter l'espace . Le corps de la souris permet également de représenter le parcours avec le temps mis à l'exécuter et l'espace parcouru durant ce même temps.
Quant au concept de l'architecture, je l'ai développé dans la construction de l'espace. Cet espace a été construit selon des règles de structures, de géométries et de proportions qui sont des principes d'architecture. L'aménagement en croix évoque l'architecture classique comme par exemple la villa Rotonda de Palladio. Mais la forme et le parcours proposés dans cette architecture renvoient à un espace sans issue, ce qui correspond à la fatalité du texte de la voix off.
L'aménagement de cette structure est très froid et aseptisé, ce qui fait référence aux aménagements de laboratoire, renforcé par la mise en scène de la souris. La métaphore sera donc encore plus violente puisque l'être humain sera comparé à un être contrôlé sans liberté, élément d'expérience dont la vie n'a aucune importance. Ici l'homme est présenté comme un cobaye.
Le parcours offert par cet espace, avec un système d'ouverture en décalé, peut paraître libre, mais il est en réalité très rigide et contrôlé. Je souhaitais créer un lien avec l'idée de la destruction planétaire dont l'homme se rend responsable. Son auto-destruction est présentée, avec l'image de ce parcours, comme un fait inévitable et logique par rapport à sa nature.
Quand au choix des deux valeurs, blanc et noir, et de leur disposition, c'est dans une optique d'esthétisation, par le biais d'un travail de contraste, et d'un jeu de lumière, ce qui est également un principe de l'architecture. Ces deux valeurs utilisées peuvent faire penser à Malevitch, avec le travail de profondeur d'un espace par le biais de ces deux valeurs. La géométrie de cette architecture fais également référence à l'espace pictural construit par la géométrie chez Malevitch. La géométrie ici est aliénante.
Le choix de la voix off pour mettre en évidence ma comparaison semblait s'imposer pour ne pas faire apparaître au second plan l'incitation, à savoir le parcours et l'architecture. Je fais d'ailleurs référence à ceci au début du discours. Si j'ai choisi de dédoubler la bande son pour donner un effet d'écho, c'est afin de charger la voie off d'une dimension inquiétante et pour donner une vision intemporelle. Le phénomène de l'écho et le ton brutal de la voix off paraissent détachés du sujet évoqué, ce qui le rend plus inquiétant encore.
Quand au choix de la souris, qui est considérée par l'homme comme un nuisible, il permet d'y associer l'image de l'être humain, auquel elle se substitue. L'évocation de l'homme fait d'ailleurs écho à l'incitation (architecture, espaces à parcourir) à l'origine du projet puisque l'homme est créateur des espaces architecturaux, et cette évocation de l'homme dans la métaphore permet d'étendre l'évocation du parcours à un niveau planétaire.
Océane, 1ere L enseignement de spécialité,
Lycée Savary de Mauléon (les Sables d'Olonne)
Lycée Savary de Mauléon (les Sables d'Olonne)
Nadia Freland
information(s) pédagogique(s)
niveau : 1ère L
type pédagogique : production d'élève
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : L'oeuvre et le lieu.
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes