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caverne espèce de grotte
mis à jour le 03/03/2010
Travail collectif réalisé sous forme d'atelier avec Georgia Nelson et la classe de 1L option de spécialité.
mots clés : espace, environnement, installation, in-situ, sculpture, lieu dans lieu
Autour de l'exposition du Centre Culturel Joel Letheule de Sablé sur Sarthe, intitulée Le FRAC est à vous, un artiste intervient au lycée sous forme d'atelier auprès des élèves du lycée (en option arts plastiques de spécialité en classe de Terminale ou de Première ). FlorenceLazar, Nicolas Simarik, Christelle Familiari, Laurent Moriceau, Béatrice Dacher et Anabelle Hulaut se sont ainsi succédés. Cette année, ce sont les 14 élèves de 1L qui vont travailler avec Georgia Nelson.
Rapidement les contraintes sont énoncées : 2 rouleaux de scotch par personne, des cartons à disposition... Le travail de Thomas Hirschhorn est évoqué rapidement puis en route en direction de la salle B215 du lycée.
Les élèves se mettent à recouvrir les murs de cartons, de scotch marron... L'énergie est là. La joie de travailler ensemble. L'envie et l'amusement. Des objets se retrouvent pris dans le flux du recouvrement (chaise, papier journal, papier couleur, objets...). Une structure de 3 m3 subsiste dans cette salle. Une télé sera intégrée au dispositif. Une caméra vidéo gérée par qui le veut filme. Des photographies. On cherche du carton dans le lycée. Des chaises sont évacuées... Peu à peu les murs revêtent une seconde peau...
A 16 heures environ, les hostilités connaissent une accalmie.. Il est temps de faire le point et d'évoquer ce qui a été fait... Rapport au lieu ? organisation ? perception du lieu ? le lieu dans le lieu ? slogan ? écriture ? phrase ? On évoque des actions (écrire une phrase, une typographie, ), des collectes (objets), le lien entre les murs, le rapport des surfaces entre elles, le sol, l'idée de structure...
Le jour suivant, quelques titres, mots, slogans apparaissent... des idées de carton en vue du vernissage. On se rend dans la salle : reprise de l'action cartonnage et peinture. Le titre s'impose : « caverne : espèce de grotte ».
Puis le travail se divise en 3 groupes : fin de l'installation, réalisation du carton d'invitation en vue de l'exposition et montage vidéo.
Il est décidé qu'une performance sera réalisée le jour du vernissage. Seules 20 personnes pourront accéder à l'intérieur de l'installation.
Rapidement les contraintes sont énoncées : 2 rouleaux de scotch par personne, des cartons à disposition... Le travail de Thomas Hirschhorn est évoqué rapidement puis en route en direction de la salle B215 du lycée.
Les élèves se mettent à recouvrir les murs de cartons, de scotch marron... L'énergie est là. La joie de travailler ensemble. L'envie et l'amusement. Des objets se retrouvent pris dans le flux du recouvrement (chaise, papier journal, papier couleur, objets...). Une structure de 3 m3 subsiste dans cette salle. Une télé sera intégrée au dispositif. Une caméra vidéo gérée par qui le veut filme. Des photographies. On cherche du carton dans le lycée. Des chaises sont évacuées... Peu à peu les murs revêtent une seconde peau...
A 16 heures environ, les hostilités connaissent une accalmie.. Il est temps de faire le point et d'évoquer ce qui a été fait... Rapport au lieu ? organisation ? perception du lieu ? le lieu dans le lieu ? slogan ? écriture ? phrase ? On évoque des actions (écrire une phrase, une typographie, ), des collectes (objets), le lien entre les murs, le rapport des surfaces entre elles, le sol, l'idée de structure...
Le jour suivant, quelques titres, mots, slogans apparaissent... des idées de carton en vue du vernissage. On se rend dans la salle : reprise de l'action cartonnage et peinture. Le titre s'impose : « caverne : espèce de grotte ».
Puis le travail se divise en 3 groupes : fin de l'installation, réalisation du carton d'invitation en vue de l'exposition et montage vidéo.
Il est décidé qu'une performance sera réalisée le jour du vernissage. Seules 20 personnes pourront accéder à l'intérieur de l'installation.
professeur Philippe Neau,
classe de 1L, cité scolaire de Sablé sur Sarthe
classe de 1L, cité scolaire de Sablé sur Sarthe
pistes / références
Jessica Stockholder, Sarah Szé, Dada (typographie), Louise Bourgeois, Kurt Schwitters et le Merzbau, Cady Noland, Ben et le Magasin, Bob Roberta Smith, Thomas Hirschhorn, Chen Zen, Philippe Thomas (typo), Buren les cabanes, Tadashi Kawamata...
Jessica Stockholder, Sarah Szé, Dada (typographie), Louise Bourgeois, Kurt Schwitters et le Merzbau, Cady Noland, Ben et le Magasin, Bob Roberta Smith, Thomas Hirschhorn, Chen Zen, Philippe Thomas (typo), Buren les cabanes, Tadashi Kawamata...
dispositif
2 séances de 3 heures pour le montage et le vernissage
2 séances de 3 heures pour le nettoyage...
2 séances de 3 heures pour le montage et le vernissage
2 séances de 3 heures pour le nettoyage...
remarques
Ce travail presque spontané, un peu encadré aura été riche en émotions et notions. Ici l'œuvre et le lieu trouve une forme environnementale particulière, singulière. Les élèves ont pu jouer des notions de surface, d'espace, support, volume, lieu dans le lieu... Ce fut aussi une installation, une performance et finalement une sorte de happening... Une œuvre collective et dynamique.
Ce travail presque spontané, un peu encadré aura été riche en émotions et notions. Ici l'œuvre et le lieu trouve une forme environnementale particulière, singulière. Les élèves ont pu jouer des notions de surface, d'espace, support, volume, lieu dans le lieu... Ce fut aussi une installation, une performance et finalement une sorte de happening... Une œuvre collective et dynamique.
Notre questionnement était de réinvestir un espace, entièrement et totalement.
Pour cela nous avons utilisé carton et scotch, afin de recréer comme une nouvelle, une seconde peau à la salle désignée.
Ce fut la notion travaillée : réinvestir un espace existant, le redéfinir, ajouter d'autres structures pour le modifier, d'autres matières pour le diversifier.
C'était la première fois pour moi que je participais à la confection d'une installation.
L'idée de base me plaisait beaucoup, créer une « deuxième peau » au lieu.
Faire d'abord un travail collectif, puis, dans un second temps, signer en quelque sorte notre travail en investissant un espace personnellement de petits recoins de la pièce.
Au début, tout paraissait simple et le projet emballait tout le groupe.
Lorsque nous avons commencé à investir le lieu, tout le monde était en harmonie, c'était comme si plusieurs corps ne faisaient qu'un seul esprit.
LaurineL'idée de base me plaisait beaucoup, créer une « deuxième peau » au lieu.
Faire d'abord un travail collectif, puis, dans un second temps, signer en quelque sorte notre travail en investissant un espace personnellement de petits recoins de la pièce.
Au début, tout paraissait simple et le projet emballait tout le groupe.
Lorsque nous avons commencé à investir le lieu, tout le monde était en harmonie, c'était comme si plusieurs corps ne faisaient qu'un seul esprit.
Ce projet est un projet collectif où chacun a pu exprimer sa propre vision du « monde » avec du carton et du scotch marron.
Julie
information(s) pédagogique(s)
niveau : 1ère L
type pédagogique : production d'élève
public visé : élève, enseignant
contexte d'usage : atelier, classe
référence aux programmes : L'oeuvre et le lieu (le lieu comme espace à investir).
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes