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comment regarder le quotidien ?
mis à jour le 26/04/2010
Un regard singulier sur le quotidien, les actions comme les gestes aussi bien que les choses et les espaces.
Cette production vidéo a été réalisée après la visite de l'exposition « Regarde de tous tes yeux, regarde » (l'art contemporain de Georges Perec) qui s'est tenue au musée des Beaux-Arts de Nantes du 27 juin au 12 octobre 2008.
L'exposition était un panorama de l'art contemporain des quarante dernières années à travers le filtre de l'écriture de Georges Perec qui avait coutume de dire qu'il n'avait cessé de travailler dans quatre directions qui s'entrecroisent : sociologique, ludique, autobiographique et romanesque. Quatre grandes catégories qui traversent également la création plastique contemporaine depuis 1960.
« Comment regarder le quotidien ? Comment interroger l'habituel ? Comment interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner ? Comment retrouver quelque chose de l'étonnement ? » (Georges Perec)
L'exposition était un panorama de l'art contemporain des quarante dernières années à travers le filtre de l'écriture de Georges Perec qui avait coutume de dire qu'il n'avait cessé de travailler dans quatre directions qui s'entrecroisent : sociologique, ludique, autobiographique et romanesque. Quatre grandes catégories qui traversent également la création plastique contemporaine depuis 1960.
« Comment regarder le quotidien ? Comment interroger l'habituel ? Comment interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner ? Comment retrouver quelque chose de l'étonnement ? » (Georges Perec)
Ces interrogations de l'écrivain permettaient aux élèves de montrer d'un regard singulier ce qui fait le quotidien, les actions comme les gestes aussi bien que les choses et les espaces.
Pour reprendre les propos de Blandine Chavanne et Anne Dary en introduction du catalogue d'exposition, « c'est dans cette attention au détail, au presque rien que les artistes plasticiens se situent sur les mêmes champs que Perec. Ils ne cherchent pas l'extraordinaire, l'inouï, ils s'attachent au contraire à regarder le banal, le simple, ce que chacun peut reconnaître dans son quotidien et, dès lors, ils jouent avec en se donnant des contraintes et ils nous font ainsi basculer dans la fiction ».
Pour reprendre les propos de Blandine Chavanne et Anne Dary en introduction du catalogue d'exposition, « c'est dans cette attention au détail, au presque rien que les artistes plasticiens se situent sur les mêmes champs que Perec. Ils ne cherchent pas l'extraordinaire, l'inouï, ils s'attachent au contraire à regarder le banal, le simple, ce que chacun peut reconnaître dans son quotidien et, dès lors, ils jouent avec en se donnant des contraintes et ils nous font ainsi basculer dans la fiction ».
Lumière et... action !
Dans la première partie de la vidéo, il n'y a pas à proprement parler d'organisation : plusieurs actions bruyantes s'enchaînent. Des micro-événements. Puis, au bout de quelques secondes, survient une légère anomalie. Une rapide répétition annonce alors la couleur. Une nouvelle séquence arrive. Est-ce le son qui modifie l'image ou l'image qui transforme le son ? La vidéo est désormais à écouter autant qu'à voir. Comme une composition musicale établie exclusivement à partir des bruits enregistrés au moment des prises de vue. Le montage de ces multiples gestes insignifiants (répétés, inversés, accélérés ou ralentis) les fait sortir de leur quotidienneté pour accéder à une certaine forme de singularité : on peut même entendre l'orage qui gronde...
Dans la première partie de la vidéo, il n'y a pas à proprement parler d'organisation : plusieurs actions bruyantes s'enchaînent. Des micro-événements. Puis, au bout de quelques secondes, survient une légère anomalie. Une rapide répétition annonce alors la couleur. Une nouvelle séquence arrive. Est-ce le son qui modifie l'image ou l'image qui transforme le son ? La vidéo est désormais à écouter autant qu'à voir. Comme une composition musicale établie exclusivement à partir des bruits enregistrés au moment des prises de vue. Le montage de ces multiples gestes insignifiants (répétés, inversés, accélérés ou ralentis) les fait sortir de leur quotidienneté pour accéder à une certaine forme de singularité : on peut même entendre l'orage qui gronde...
Valentin, élève de première
Lycée Camille Claudel, Blain
Lycée Camille Claudel, Blain
Daniel Sage
information(s) pédagogique(s)
niveau : Lycée tous niveaux
type pédagogique : production d'élève
public visé : élève, enseignant
contexte d'usage : travail autonome
référence aux programmes : L'oeuvre et le lieu
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