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mis à jour le 28/12/2011
mots clés : dessin, photographie argentique, matérialité, positif/négatif
Phase 1 Après avoir découvert le laboratoire de développement argentique et les différentes possibilités de création d'image sans négatif photographique qu'il permet, les élèves sont invites à répondre à cette demande : "Réalisez un "négatif" sur rhodoïd format 12,7 x 17,8 cm d'après l'une des "têtes de caractère" de Messerschmidt. Travail à l'acrylique (blanche et noire), et/ou au feutres et marqueurs. Par la suite, dans le laboratoire photographique, vous créerez votre image par contact en posant votre "négatif" sur le papier sensible, avant de la révéler puis la fixer. " |
Phase 2 A l'occasion de la verbalisation effectuée autour des images réalisées lors de la phase précédente, les élèves font part de leurs remarques et découvertes. Ils insistent sur : - l'aspect pictural de quelques images, "comme une photographie au pinceau" - l'ambiguïté de ces images "à la fois faites à la main et avec une machine (l'agrandisseur)" - les difficultés à anticiper le résultat, en particulier en ce qui concerne l'inversion des noirs et des blancs "puisque un trait à l'acrylique blanche ne produit pas un noir mais un blanc si elle est appliquée en épaisseur" - la nécessité qui en découle de penser le négatif non comme un jeu de noir et de blanc mais plutôt en terme de transparence et d'opacité - l'usure (plus ou moins marquée) des marqueurs qui permet d'obtenir toute une gamme de gris - l'impression qu'ils ont d'avoir dessiné avec l'ombre et la lumière. Pour réinvestir ces découvertes, une dernière proposition est faite aux élèves : "En réutilisant les techniques expérimentées avec les têtes de caractère, créez librement une nouvelle image de format 18 x 24 cm" |
niveau : 2nde
type pédagogique : leçon
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : classe, laboratoire
référence aux programmes : L'artiste dessinant et les « machines à dessiner » : la pratique du dessin met en jeu des notions indissociables de tout processus de création dans le champ des arts plastiques. L'implication du corps du dessinateur est déterminée par l'intention mais aussi par l'outil, le support et l'espace. Á travers la pluralité des outils et des techniques associés au dessin, on abordera ici la question de l'écriture, de la gestualité, mais aussi de l'implication du corps ou de sa mise à distance dans la production. Le traitement de cette question conduira également à prendre en considération l'extension du domaine du dessin à des technologies et des supports qui amènent à s'interroger sur le statut de l'artiste, des savoir-faire et de l'œuvre.
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes