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le bon oeil
mis à jour le 09/12/2007
Le projet d'Adeline montre comment, par approfondissements successifs et un engagement renouvelé, il est permis de passer du choix (répondre à une sollicitation) à l'initiative.
mots clés : autoportrait, corps, vidéo, installation, autonomie
Au départ il était question d'autoportrait, Adeline avait alors réalisé plusieurs peintures, des grands formats, des recherches sans avoir la sensation d'aboutissement, comme un exercice qui aurait permis de poser des questions. La représentation du corps, ou la suggestion. Déjà, une sorte de cache-cache s'était mis en place dans ses recherches. Se représenter et se laisser regarder. Alors, une nouvelle proposition : « une minute pour convaincre » vidéo. Autoportrait toujours, avec les contraintes de l'examen qui approche (une réalisation mettant en jeu les technologies numériques) ; Adeline filme son œil. Exportation de séquence et extraction de clips fixes. Les images obtenues sont alors reprises avec photoshop. Entre images fixes et images en mouvements, -est-ce le souvenir de « Ludivine » en vidéo projection au lycée lors d'un partenariat avec le F.R.A.C.- l'œil coloré est repris au montage.
La vidéo est projetée dans une petite pièce, le spectateur colle son œil dans l'ouverture d'une petite fenêtre pour apercevoir l'œil d'Adeline, cadré comme le sien. La séquence, de quelques secondes est montée en boucle.
La vidéo est projetée dans une petite pièce, le spectateur colle son œil dans l'ouverture d'une petite fenêtre pour apercevoir l'œil d'Adeline, cadré comme le sien. La séquence, de quelques secondes est montée en boucle.
Stéphane Tellier, professeur
lycée Notre Dame à Challans
lycée Notre Dame à Challans
Mon travail est fondé sur la recherche d'identité. J'ai commencé par réaliser plusieurs autoportraits qui étaient « triturés » « abîmés », certains en couleur, d'autre en noir et blanc ou encore en photographie. Mais je n'avais pas l'impression d'avoir fini mon travail, d'avoir trouvé une réponse. Tous ces autoportraits étaient déchirés, salis. C'était une façon de me représenter sans me montrer vraiment. Et puis, il y a eu ce sujet « une minute pour convaincre », qui proposait la technique de la vidéo. J'ai filmé mon œil, presque instinctivement. Ce clip permettait de me représenter mais seulement en partie ne pas tout montrer. Par pudeur, c'était plutôt quelque chose d'acceptable et de facile. Mais cet œil en lui-même ne me suffisait pas.
En m'éloignant alors du sujet initial et en ne conservant que la vidéo, je me suis questionnée et j'ai pu mettre en rapport les autoportraits réalisés auparavant et ce clip. Puis, j'ai décidé d'exporter le film et de le modifier. J'ai extrait des images à partir du clip que j'ai ensuite retouchées numériquement à l'aide de Photoshop pour pouvoir recolorer l'oeil. J'ai réalisé une image au format GIF à l'aide d'Image Ready. Et puis par ce procédé je suis revenue à l'origine de la vidéo, au point de départ qui est une succession d'images. De plus, l'optimisation de l'image a fait grossir les pixels, on se retrouve dans la création. Le processus de création et de formation de l'image est visible. Le changement de couleur, à chaque fois que l'œil s'ouvre, symbolise exactement la recherche.
Le corps est ainsi figuré par un élément.
Le corps est ainsi figuré par un élément.
Adeline, terminale L option arts plastiques, 2006-2007
information(s) pédagogique(s)
niveau : Terminale L
type pédagogique : production d'élève
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : Le corps représenté
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