arts plastiques - InSitu
s'identifier
portail personnel ETNA
espace pédagogique > disciplines du second degré > arts plastiques > enseignement > projets
mon autoportrait
mis à jour le 08/05/2008
Un projet personnel suscité par la visite d'une exposition.
mots clés : autoportrait, représentation, collage
Dans le cadre d'un jumelage avec le Ring artothèque de Nantes, une classe de cinquième a réalisé l'accrochage d'une exposition sur le thème du portrait dans l'établissement. C'est après avoir vu cette exposition que Sarah a eu l'idée de ce projet.
J'ai d'abord réfléchi sur ce que je suis, ce que je parais, la place que j'ai au milieu d'autres personnes, ce que j'aime, ce qui me touche, ce qui m'identifie.
Lorsque je me suis demandée ce que j'étais, j'ai tout de suite pensé à mon apparence et à mon "intérieur". J'ai donc peint deux feuilles identiques (car je suis la même personne) mais j'en ai chiffonné une, celle qui représente mes sentiments et mes pensées. J'ai découpé une partie de la feuille qui n'était pas chiffonnée pour voir un peu l'autre par en dessous.
Je me suis ensuite demandée ce que j'aimais.
J'ai pensé au désir de m'exprimer, de créer, bien que ce soit souvent difficile de mettre des mots sur ce qu'on ressent, j'ai donc utilisé ces mots fléchés non remplis avec écrit : "désir de fabriquer". J'ai pensé aussi à la musique que j'écoute en permanence car ça m'est vital. J'ai mis le logo apple pour la symboliser car elle est sur mon ipod, j'ai aussi mis le nom d'un spectacle qui m'a beaucoup touché "base 11/19".
Les plumes qui représentent pour moi le rêve, l'imagination et la liberté sont présentes car j'aime tout ce qui fait voyager dans la tête, ce qui fait rêver sans compter que le rêve n'a pas de limite.
Lorsque je me suis demandée ce que j'étais, j'ai tout de suite pensé à mon apparence et à mon "intérieur". J'ai donc peint deux feuilles identiques (car je suis la même personne) mais j'en ai chiffonné une, celle qui représente mes sentiments et mes pensées. J'ai découpé une partie de la feuille qui n'était pas chiffonnée pour voir un peu l'autre par en dessous.
Je me suis ensuite demandée ce que j'aimais.
J'ai pensé au désir de m'exprimer, de créer, bien que ce soit souvent difficile de mettre des mots sur ce qu'on ressent, j'ai donc utilisé ces mots fléchés non remplis avec écrit : "désir de fabriquer". J'ai pensé aussi à la musique que j'écoute en permanence car ça m'est vital. J'ai mis le logo apple pour la symboliser car elle est sur mon ipod, j'ai aussi mis le nom d'un spectacle qui m'a beaucoup touché "base 11/19".
Les plumes qui représentent pour moi le rêve, l'imagination et la liberté sont présentes car j'aime tout ce qui fait voyager dans la tête, ce qui fait rêver sans compter que le rêve n'a pas de limite.
La fille sur la balançoire me rappelle aussi cette sensation de liberté, d'envol, les points blancs sur le fond noir me rappellent la relativité et la perception de la vie, si l'on a le nez dans ce qui ne va pas ou si l'on relativise. Il y a aussi le côté bien et mal que l'on a chacun qui est représenté par ce blanc et ce noir, mais ils ne sont pas délimités et j'ai préféré l'évoquer par le mélange des deux en faisant un fond gris.
J'ai ensuite pensé à mon identification, j'ai donc laissé mes empreintes digitales sur mon travail. J'ai collé l'étiquette "nom - prénom - adresse - code postal", car c'est souvent ce qu'on nous demande pour nous identifier. J'ai rempli cette étiquette en collant des lettres découpées dans un magasine ce qui renforce le côté écriture impersonnelle pour souligner l'aspect anonyme d'un simple prénom qui est censé représenter toute une personne. Le code barres caricature un peu l'objet que devient peu à peu l'être humain dans notre société de consommation.
La paire de ciseaux montre que chacun est libre à condition de ne pas déborder chez le voisin. A imaginer donc, que chacun a une liberté avec des limites règlementées.
J'ai ensuite pensé à mon identification, j'ai donc laissé mes empreintes digitales sur mon travail. J'ai collé l'étiquette "nom - prénom - adresse - code postal", car c'est souvent ce qu'on nous demande pour nous identifier. J'ai rempli cette étiquette en collant des lettres découpées dans un magasine ce qui renforce le côté écriture impersonnelle pour souligner l'aspect anonyme d'un simple prénom qui est censé représenter toute une personne. Le code barres caricature un peu l'objet que devient peu à peu l'être humain dans notre société de consommation.
La paire de ciseaux montre que chacun est libre à condition de ne pas déborder chez le voisin. A imaginer donc, que chacun a une liberté avec des limites règlementées.
Sarah, classe de troisième
information(s) pédagogique(s)
niveau : 3ème
type pédagogique : production d'élève
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : travail autonome
référence aux programmes : le projet de l'élève
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes