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L'image mise en scène


O Sentimental Machine, 2015
Installation vidéo (reconstitution
d'un lobby d'hôtel), 9 min 55


 
The Refusal of Time, 2012 Installation vidéo
5 canaux, noir et blanc et couleur, son, mégaphones et machine à soufflets ("éléphant"), 30 min, Captation (extrait) lors de la Documenta 13 de Kassel, Allemagne 

Supports et dispositifs Document sans nom

Dessins au fusain ou à l'encre sur des pages de livres ou d'encyclopédies, sur des cartes, des registres, présentés dans les expositions mais aussi photographiés pour être animés dans des films montrés sur des écrans dont la taille peut aller du petit écran (Breadbox, 2017) à des surfaces gigantesques de projection comme au festival de Bad Rothenfeld en Allemagne (More Sweetly Play the Dance, 2015), la manière dont William Kentridge met en scène l'image est très variée.
Le rapport qu'entretient le spectateur avec ces images va d'une proximité intime à une expérience collective.

Les dispositifs immersifs mettent aussi en scène des objets comme, par exemple, des haut-parleurs métalliques coniques diffusant le son ou une machine à soufflet, baptisée "l'éléphant" dans The Refusal of Time de 2012, évoquant le mouvement perpétuel, le temps cyclique...

Pour O Sentimental Machine de 2015, c'est le lobby d'entrée d'un hôtel, le Splendid Palas de l'île de Büyükada en Turquie, qui est reconstitué. L'œuvre, dont le titre emprunte une phrase de Trotski, mêle des images de défilés militaires bolchéviques à celles d'un tsar au bord de l'eau ou des séquences filmées de Trotski en exil sur l'île turque. Elle est symptomatique de l'importance de l'archive dans les œuvres de Kentridge.

lien Documentaire (en anglais) W. Kentridge parle de The Refusal of Time

 

Document sans nom


L'invitation commune par le Eye Filmmuseum d'Amsterdam, dont un des espaces de présentation intérieur offre une configuration de murs suivant une ligne brisée (photo à gauche), et par le Lichtsicht-Projection Biennale de Bad Rothenfeld en Allemagne qui dispose d'un "mur écran" en plein air de 412 mètres de long, composé d'empilements de fagots servant à la récolte du sel (photo à droite), conduit William Kentridge à imaginer une œuvre (More Sweetly Play the Dance, 2015) s'adaptant à ces deux dispositifs de présentation très différents dans le rapport que le spectateur entretient à l'image et au son (vision pouvant éventuellement englober plusieurs écrans dans le premier cas et son plus intime, forcément fragmentaire pour le deuxième étant donné la longueur).


Généralement, visiter une exposition de William Kentridge relève d'une expérience immersive, à la fois en raison des grandes œuvres projetées environnant le spectateur mais aussi parce que les œuvres semblent connectées par leur univers, leur technique et la nature des supports des images.

lien Présentation de l'exposition Un poème qui n'est pas le nôtre au LaM de Villeneuve d'Ascq parlant de l'expérience du spectateur


 

Breadbox, 2003
Boite à pain métallique sur base en bois, miroir, écran plat HD et lecteur multimedia

 

 Second-hand Reading, 2013Série de dessins réalisés sur les pages d'un vieux livre, présentée sous forme d'animation et commercialisée sous forme de fac similé

Sources
William Kentridge, Un poème qui n'est pas le nôtre, LaM et Kunstmuseum Basel, éditions Flammarion, 2019
William Kentridge More Sweetly Play the Dance, éditions Eye Filmmuseum


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