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On distingue : Les biens communs en tant que des ressources matérielles (une rivière, une semence, une machine outil) et les biens communs immatériels (le savoir, l’information, un code génétique). Ils relèvent d’une appropriation, d’un usage et une exploitation collective.
On entend parler aussi du terme Communs. Silvère Mercier en donne l’explication suivante : quand on parle de biens communs, on est plus centré sur le bien c’est à dire la ressource. Quand on utilise terme « Communs », l’approche est celle des règles de gouvernance. C’est a dire une démarche de construction des règles.
Exemple : le domaine public fait partie des biens communs, car ses oeuvres appartiennent à tous. En revanche, il ne fait pas partie des communs,, puisqu’il n’est pas géré par une communauté.
Enfin, on distingue Les biens communs numériques (ou informationnels) : « Biens communs qui peuvent être créés, échangés et manipulés sous forme d’information, et dont les outils de création et le traitement sont souvent eux-mêmes informationnels (logiciels). Il peut s’agir de données, de connaissances, de créations dans tous les médias, d’idées, de logiciels. Les biens communs informationnels sont des biens publics parfaits au sens économique, contrairement aux biens communs physiques, qui gardent toujours une part de rivalité ou d’excluabilité. »
La question des Bien Communs est présente dans les programmes et les valeurs de l’Éducation Nationale : http://eduscol.education.fr/numerique/ticedu-thematique/TICEdu-thematique-05
Dans les textes officiels, l’Éducation Nationale n’a que récemment cité nommément les biens communs : le Programme d’enseignement moral et civique de juin 2015 en fait un objet d’apprentissage dans la classe pour le cycle 2 (p.9), et dans la classe, la société et l’école au cycle 3 (p.14). On parle également de cette notion dans le programme de SES
Cependant, les trois dimensions caractéristiques des biens communs : productions, communauté, règles, sont très présentes. Quelques exemples parmi d’autres :
D’autres exemples : le droit d’auteur, la propriété intellectuelle, l’utilisation de logiciels libres, le partage des savoir et des connaissance, l’identité numérique…..
Un enseignant transmet un savoir. En France l’école libre et gratuite sert à partager le savoir, la culture, la connaissance de façon égalitaire à tous les élèves. On note d’ores et déjà les similitudes entre l’enseignement et les bien communs
Le professeur documentaliste, de surcroit, est sensibilisé aux notions de domaine public et de diffusion, de partage de la culture, des connaissance.. D’une part , il est gestionnaire d’une bibliothèque, et il fournit gratuitement aux élèves des documents adaptés à leur niveau et leur connaissances qui leur permet d’acquérir des savoirs et/ou de s’ouvrir à la culture, que ce soit sous la forme de roman classiques ou jeunesse, d’ouvrage documentaire, de visionnage de films.
D’autre part , il enseigne aux élèves des compétences infodocumentaires, liées à la recherche documentaire (de la requête à la restitution) et dans l’éducation aux médias.
Enfin, les professeurs documentalistes dispensent une certaine culture numérique aux élèves . Cette dernière, si elle comprend une utilisation de l’outil, s’attache surtout et particulièrement à une réflexion sur les problématiques liées au numérique et non pas seulement à son usage
éducation aux médias et à l'information - Rectorat de l'Académie de Nantes