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biographie de Félix Faure

Le président Félix Faure - Éléments biographiques
Négociant en cuir et franc-maçon

1841 : naissance à Paris de Félix Faure qui passe son enfance dans le faubourg Saint-Denis puis dans le faubourg Saint-Antoine où son père était fabricant de meubles.
1854-1857 : scolarité à Ivry-sur-Seine.
1858 : séjour de deux ans en Angleterre pour suivre une formation commerciale.
1863 : employé dans une peausserie du Havre.
1865 : négociant en cuir au Havre.
18 juillet 1865 : mariage avec Berthe Belluot ; le couple a eu deux filles. À la même époque Félix Faure entre dans la franc-maçonnerie.

La carrière politique d'un républicain modéré, député et plusieurs fois ministre


1870-1873 : adjoint au maire du Havre
1881-1895 : élu député républicain modéré de la Seine-inférieure en 1881 ; il est réélu quatre fois consécutives.
14 novembre 1881-26 janvier 1882 : sous- secrétaire d'État au commerce et aux colonies du gouvernement Gambetta (présidence Grévy).
22 septembre 1883-30 mars 1885 : sous-secrétaire d'État à la marine du gouvernement Ferry (présidence Grévy).
5 janvier- 19 février 1888 : sous-secrétaire d'État à la marine du gouvernement Tirard (présidence Carnot).
30 mai 1894- 15 janvier 1895 : ministre de la marine du gouvernement Dupuy (présidence Carnot).
Félix Faure, président de la République

17 janvier 1895 : Félix Faure est élu président de la République pour succéder à Casimir-Périer démissionnaire. Au premier tour, il devança Pierre Waldeck-Rousseau, son concurrent parmi les républicains modérés, et affronta au second tour Henri Brisson, candidat de la gauche radicale. Sur 801 votants, il obtint 430 voix contre 361 à son adversaire.
http://mjp.univ-perp.fr/election/fr/fr1895.htm

Une mort qui fit jaser et des funérailles mouvementées

Le 16 février 1899, Félix Faure est mort brusquement au Palais de l'Élysée. Cette mort fit beaucoup parler car, au moment du décès, sa maîtresse Marguerite Steinheil lui tenait « compagnie ». Le jour de ses funérailles, le 23 février, Paul Déroulède et sa Ligue des patriotes tentèrent de marcher sur le Palais de l'Elysée.

Les principales actions de la présidence Faure

- Poursuite de l'expansion coloniale (annexion de Madagascar en 1895)
- Approfondissement de l'alliance franco-russe : voyage de Nicolas II en France en 1896 ; visite officielle de Félix Faure en Russie en 1897.
- Crise de Fachoda (Soudan) avec l'Angleterre, 1898.
- Affaire Dreyfus : l'Affaire éclate sous la présidence Faure ; le J'accuse de Zola publié 1898 est une lettre adressée au président de la République Félix Faure. Malgré les révélations du colonel Picquart, Félix Faure ne décide pas la révision du procès.


L'évolution de la fonction présidentielle à partir de 1875

Depuis l'amendement Wallon de 1875 (art. 2 de la loi du 25 février 1875) le président de la République est élu à la majorité des suffrages par les deux chambres du Parlement, il est nommé pour sept ans et rééligible. Cet amendement officialisait en quelque sorte la République alors que les institutions avaient eu jusque là un caractère provisoire.
Après la démission du royaliste Mac Mahon en 1879, le Parlement a élu le républicain Jules Grévy président de la République. Malgré l'étendue des pouvoirs que lui donnait la constitution, Grévy institua, dans la pratique, un relatif effacement de la fonction présidentielle laissant le premier rôle au Parlement. A partir de ce moment, la République s'installa dans la durée avec une suprématie du législatif sur un pouvoir exécutif relativement affaibli.

http://www.herodote.net/30_janvier_1875-evenement-18750130.php

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/constitution-troisieme-republique.asp
http://www.herodote.net/30_janvier_1879-evenement-18790130.php


Une assemblée républicaine et modérée


L'Assemblée nationale qui a élu Félix Faure en 1895 était issue des élections législatives de 1893 (législature 1893-1898). Ces élections, marquées par une forte abstention, aboutirent au renforcement des républicains modérés (dits aussi « opportunistes » ou « de progrès ») déjà au pouvoir, et à un recul de la droite et des radicaux. Elles furent marquées aussi par une progression des socialistes, surtout dans les grandes villes.

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