histoire des arts : le film Liberté de Tony Gatlif - les Tziganes durant la 2è guerre mondiale
mis à jour le 04/11/2016
Une étude du film « Liberté » de Tony Gatlif qui témoigne du sort des Tziganes en France durant la 2è guerre mondiale.
mots clés :
Tziganes, génocide, seconde guerre mondiale, camp de concentration, Montreuil-Bellay
Le 29 octobre 2016, le président de la République, François Hollande, a inauguré un mémorial en hommage aux Tziganes internés dans le camp de concentration de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, durant la 2è Guerre mondiale.
Le réalisateur, Tony Gatlif, s'est inspiré de l'histoire de Toloche, Tzigane interné dans ce camp, pour en faire le personnage principal de son film "Liberté" en 2010. Le film évoque également le rôle des Justes et celui des résistants telle Yvette Lundy dont le combat a inspiré un personnage.
Le mémorial du camp de Montreuil-Bellay
Le résumé du film
En 1943, Théodore, le maire d'un village en zone occupée recueille un orphelin P'tit Claude. Une famille de Gitans vient s'installer au village. L'intitutrice, Melle Lundi, humaniste et républicaine, convainc les Gitans de scolariser leurs enfants. Taloche, un grand Bohémien de 30 ans à l'âme d'enfant rejoint aussi les bancs de l'école et se lie d'amitié avec P'tit Claude.
Mais la répression de Vichy s'intensifie et bientôt les Bohémiens sont interdits de circuler. Ils reprennent pourtant la route. Mais arrêtés ils sont internés dans un camp. Théodore et Melle Lundi vont tout mettre en œuvre pour les libérer...
Le travail autour du film
Ce film a fait l'objet d'un travail d'histoire des arts autour du thème de la Liberté en 3è.
Outre la découverte du sort réservé aux Tziganes pendant la 2è Guerre mondiale, cette étude a aussi permis d'évoquer avec les élèves tout un pan sombre de l'histoire locale longtemps oubliée des contemporains : la présence d'un camp de concentration à quelques kilomètres de chez eux.
L'établissement accueillant de nombreux enfants du voyage, ce travail a constitué une réelle ouverture sur une autre culture et un moment de partage. Le film a raisonné en échos avec des histoires familiales personnelles, certains élèves ayant témoigné de grands-parents internés au camp de Montreuil-Bellay.
473 noms de Tziganes internés sont gravés sur le mémorial, dont celui de Toloche.
Photo de Jacques Sigot.
Le film, d'une durée d'1 heure 45 minutes, a été visionné durant les heures d'études.
Les élèves reçoivent un dossier, ils
complètent en autonomie :
- une présentation du film, des acteurs et rôles principaux.
- une recherche personnelle sur le réalisateur.
- un résumé du film.
Ils s'aident du site officiel du film
www.ugcdistribution.fr/liberte/En classe, un travail de réflexion plus pointu est réalisé sur
quatre scènes du film.
Puis on aborde
la place de la musique à partir de quelques exemples et
les dimensions historiques de l'œuvre.Les élèves finissent en complétant leurs
impressions personnelles.
Ci-joint
le dossier fourni aux élèves. Les compétences travaillées (domaines 1 - 3 - 5):
- Décrire une œuvre d'art en employant un lexique simple et adapté.
- Associer une œuvre à une époque.
- Proposer une analyse critique simple et une interpétation d'une œuvre.
auteur(s) :
Anne Docteur, Collège Lucien Millet, Doué-la-Fontaine
information(s) pédagogique(s)
niveau : 3ème
type pédagogique : démarche pédagogique
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : Programme de l'histoire des arts au cycle 4, BO spécial n°11 du 26 novembre 2015.
ressource(s) principale(s)
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histoire-géographie-citoyenneté
- Rectorat de l'Académie de Nantes