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Hélène Dorion : De quelle manière la poésie d’Hélène DORION ouvre-t-elle des fenêtres sur soi et sur les mystères du monde ?

mis à jour le 11/11/2023


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  Dans cette ressource, il s’agit de proposer une promenade-déambulation dans un parc à défaut d’aller au Canada…pour donner voix aux textes d'Hélène Dorion. Elle trouve sa place dans une séquence dédiée à cette oeuvre qui vous est également proposée.


mots clés : Séquence, Hélène Dorion, lecture, écriture, EAF, poésie, déambulation, Nature


image : Parc de la Gaudinière. (Nantes, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France), François de Dijon, Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0


* Niveau / discipline : 1ère


« Donner une voix aux textes d’HD »

Dominantes : Lecture - Mise en voix – Ecriture

Cette séance fait suite à une immersion dans le cadre de vie d’Hélène Dorion (voir séquence entière) :

-         - situer le Canada et le Québec

-       -   comparer le Canada à la France en termes de superficie, de superficies de forêts, de densité de population

-        -   découvrir les peuplades amérindiennes autochtones

-        -  réflexion autour de la francophonie à travers le monde

-      -    écoute d’un poème d’HD mis en musique et en voix par un chanteur canadien.

 

Il s’agit de proposer une promenade-déambulation au parc de la Godinière par groupes de 2 à 4 élèves (ce parc étant situé à 15 minutes à pied du lycée) à défaut d’aller au Canada…

 

1er temps : le « voyage » aller :

-    aller dans un parc c’est d’abord marcher en ville afin de se laisser submerger par les bruits, les odeurs et les images urbaines (voitures, autobus, pots d’échappement, crissement des roues, cyclistes imprudents, trottinettes dévalant la voie et slalomant entre route et trottoirs sans prendre garde aux piétons, saletés, encombrants déposés en travers des trottoirs…)
-puis se rendre compte de l’apaisement ressenti une fois au cœur du parc.

2ème temps : les élèves marchent par groupes le long des sentiers du parc, ils s’y perdent, ils laissent aller leurs pas, ils lèvent la tête pour observer en hauteur, ils écoutent les bruits du parc, ils cherchent des couleurs, des formes, ils passent les ponts de pierres, de bois, ils touchent les plantes, l’eau…

3ème temps : ils retournent sur 3 à 4 endroits qui leur ont plu. Ils se posent et effectuent des lectures expressives à tour de rôle des textes qu’ils auront préalablement choisis dans le recueil d’HD. Ils doivent, comme avertis auparavant, repérer et faire signifier les blancs. Ils doivent, avant de quitter l’endroit de lecture, prendre une photo du site retenu.

4ème temps : 20 minutes avant l’heure de retour au lycée, ils notent sur une feuille libre des mots, des groupes de mots, des débuts de vers peut-être, tels qu’ils leur viennent à l’esprit, inspiré des moments vécus.

 

5ème temps, la séance de cours suivante. (Dans notre cas, il s’est agi de se retrouver 5 jours plus tard, ce qui a permis de laisser reposer les idées.)

Atelier d’écriture à partir des notes prises dans le parc, des photos prises et ramenées par les élèves. Consignes : écrire à la manière d’HD : vers libre, présence ou absence de titre, thématiques semblables… A la maison, les élèves ont eu à frapper leur texte et à me l’envoyer, assorti de la photo associée, par mail. Objectif : exposition au CDI des poèmes illustrés de leurs photos, sur des supports en forme d’arbres géants servant de « grille » d’exposition.

 - retrouvez ici le photoreportage du moment dans le parc
- retrouvez ici les réalisation des élèves : Eliott, Judith, Laly, Melia, Meriem, Pierrick, Quentin

 

Retour des élèves : l’activité a été très appréciée (confirmé par les parents d’élèves lors de la réunion de rentrée qui a eu lieu peu après).

 

-   "plus-value" de cette immersion par rapport à la lecture et à l'écriture des élèves :

-          Faire prendre conscience de la nécessité d’un rapport concret à la Nature pour pouvoir se plonger ensuite dans « l’écriture de la Nature » (essayer de comprendre la démarche d’écriture d’HD).

-          Appréhender le texte au moyen de lectures en petits groupes et hors classe : pas de pression du regard du groupe classe qui déstabilise souvent les élèves, notamment lorsqu’il est question de lire des poèmes.

-          Associer lecture d’un poème et choix d’un lieu précis : cela permet d’éviter une lecture linéaire du recueil, poème après poème, sans donner du sens à ce qui est souvent lu trop vite.

-          Ecriture en trois temps : tout d’abord, sur place, la prise de notes ne cherche pas à produire de la poésie immédiatement ; on laisse venir à soi la matière qui servira à écrire. Puis, à la maison, on essaie de mettre en forme des vers, des strophes, peut-être déjà des poèmes. Enfin, en classe, on peaufine, recueil d’HD à la main, on écrit « à la manière de ».

-          Difficulté rencontrée : la forme des textes. Les élèves apprennent tout au long de leur scolarité les notions de prosodie et la ponctuation. Ici, on les autorise à employer le vers libre et donc on leur demande de ne pas ponctuer ; cela ne va pas de soi ! Il leur a fallu apprendre à lâcher prise…


Photographies du cours de texte : réalisation I. Estienne photoreportage

Le consentement des élèves et de leurs parents a été recueilli afin de permettre cette publication.
 
 

 


 
auteur(s) :

Isabelle Estienne, Lycée Monge-La Chauvinière 44

information(s) pédagogique(s)

niveau : Lycée tous niveaux, --- LYCÉE ---

type pédagogique : scénario, séquence, activité de découverte

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe, atelier, AP

référence aux programmes :

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