physique chimie

 

La natation s'est dernièrement illustrée aux J.O de Pékin par les exploits de Michael Phelps, Alain Bernard, Dara Torres, etc ... Ces champions ont construit leurs programmes avec leurs entraîneurs en s'aidant pour cela des données scientifiques et technologiques. L'avènement de nouvelles aides informatiques assistées ainsi qu'une connaissance de plus en plus poussée du fonctionnement du corps humain et de l'athlète leur permettent aujourd'hui, plus que jamais, de franchir des limites insoupçonnées il y a quelques années...

Pour définir le mouvement le plus efficace en crawl pour un nageur, James E. Counsilman propose la théorie de la portance active : il observe les trajets moteurs de nageurs de haut niveau en plaçant des lampes clignotantes sur leurs mains et filme ces trajets. Il en conclut que ceux-ci n'étaient en aucune manière rectilignes quels que soient les plans de l'espace. Le modèle explicatif de la nage n'est plus la force de poussée de la rame en accord avec la 3ème loi de Newton sur l'action-réaction mais il « compare plutôt la main du nageur à une hélice », qui coupe l'eau de gauche à droite tout au long du trajet moteur. ...

Gain en performance par analyse poussée du mouvement

Certaines techniques, comme des caméras sous-marines, l'électrogoniométrie (procédé permettant la mesure des angles au niveau d'une articulation), l'électromyographie (état de contraction ou de relâchement du muscle), ainsi que la télémétrie (système qui « permet au sujet disposant d'un émetteur de transmettre à distance des signaux recueillis ») poussent l'étude du nageur à son paroxysme. Ce sont ces tests dignes d'une écurie de Formule 1, associés à un entraînement intensif (à raison de « 5 heures par jour, 6 jours par semaine » pour Phelps) qui expliquent en grande partie les performances observées.

  Site Université Paris Descartes

 

 
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