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évaluations individuelles, collectives et collaboratives

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Entretien avec des professeurs d'InSitu 
Des propos d'enseignants, des supports expérimentés en classe, des idées à approfondir,...




Comment constituez-vous les groupes ? En îlots dans la classe ?

" En général les élèves choisissent eux-mêmes et j'ajoute quelques ajustements en fonction des projets, de leurs niveaux, de leur entente..."

" Je les constitue en fonction de leur capacité à s’investir dans ce qui est proposé et à respecter les règles de vie en classe, et je les mélange, en faisant attention à répartir aussi filles et garçons. Je trouve que plutôt que de faire des "groupes de compétences" ou des "groupes de besoin", l’hétérogénéité est plus motivante et permet une certaine forme de tutorat. "

" Cela dépend vraiment des séquences proposées. Parfois je demande à des élèves de niveaux différents de coopérer, parfois je les laisse dans leur bulle, souvent je les laisse travailler par affinités. Je ne dépasse jamais des groupes de 4 élèves qui travaillent ensemble (un îlot), ceci afin de mettreen oeuvre une évaluation collective et/ou collaborative satisfaisante."

" Dans un premier temps, ce sont les élèves qui les constituent , puis en fonction des besoins. Un élève qui se disperse facilement pourra intégrer un groupe plus « solide » et être ainsi stimulé plus facilement. Un élève peu à l'aise en numérique pourra être placé entre deux élèves qui maîtrisent mieux l'outil. Cela soulagera l'enseignant dans l'accompagnement, responsabilisera les deux autres élèves et mettra en confiance l'élève en difficulté. "

" Parfois librement au choix des élèves, parfois imposés en veillant à la bonne répartition des capacités des élèves pour réaliser le projet demandé :
 

  • En fonction de choix techniques, pratiques ;
  • En fonction des groupes de travail ;
  • En fonction d’un enjeu collaboratif ;
  • En fonction des affinités des élèves. "

Avez-vous des évaluations dites coopératives / collaboratives avec d'autres disciplines ?

" Oui, pour les compétences transversales visées par le socle commun. Des échelles descriptives ont été réalisées en commun. "

" C’est arrivé dans le cadre de projets (IDD, projets avec artistes…), c'est évidemment à travailler actuellement dans le cadre des EPI ou de l'AP… "


" Nous avons pensé à l’échelle de l’établissement à l’élaboration de compétences transversales, avec les échelles qui développent des paliers. Elles s’appuient essentiellement sur des compétences langagières, de communication et de coopération. "

" Des évaluations coopératives peuvent également avoir lieu pendant les voyages et les EPI. "

 

L’élève peut-il être évaluateur ? Si oui, comment et pourquoi ? 

" L’élève est souvent évaluateur, il est tout à fait capable de faire émerger les critères de qualité d’un travail ou d’une posture. Sur un cours de 55 min, il arrive à prendre en compte plusieurs données essentielles utiles à la dynamique de son travail. Plus grand, il se révèle être souvent un allié efficace pour décrypter les enjeux sous-jacent d’un travail. C’est plus compliqué quand il s’agit de son propre travail, surtout en cycle 3 et début de cycle 4. "

" Oui. Les élèves doivent pouvoir comprendre et maîtriser les éléments de l'évaluation (critères et indices de réussite). S'ils peuvent le faire pour eux-mêmes, ils le peuvent aussi pour les autres. C'est même important qu'ils le fassent, pour apprendre à comprendre ce qui est en jeu dans cet enseignement, dans ces apprentissages et progresser de manière consciente et volontaire. Devenir autonomes, donc. Mais ce n'est pas parce qu'ils peuvent le faire qu'il ne faut pas les accompagner dans cette démarche. Comme toute évaluation, elle est sensible et peut bousculer certains de manière assez prégnante. L'évaluation est un outil d'apprentissage, elle ne doit pas être vécue par les élèves comme un couperet ou un jugement. "

" Oui, grâce aux échelles descriptives qui offrent un cadre pour l'évaluation. "

" L’élève est forcément dans la co-évaluation, et l'auto-évaluation , puisqu’il opère un retour sur sa production et celles des autres. L’élève, en pratiquant, évalue également le dispositif du professeur. Il peut être évaluateur si l'axe de regard et d'évaluation est déterminé à l'avance et observable, à deux ou trois, avec un support à cocher (niveau de réussite) et accompagné d'une échelle descriptive. "







" L'évaluation est un outil d'apprentissage, elle ne doit pas être vécue par les élèves comme un couperet ou un jugement. "














 


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