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hors champ 2

mis à jour le 05/07/2010


VIGNETTE2.jpg

Comment utiliser ce qui ne se voit pas pour construire une histoire.

mots clés : image, narration, hors champ


deuxième phase

Dans un premier temps, imaginer un évènement extraordinaire qui surviendrait au sein de la salle d'Arts plastiques (ou aux environs immédiats). Trouver les moyens de raconter cette histoire (story board, bd, roman photo, récit à voir avec le prof de français) simplement (deux séances avec verbalisation comprise).
Ensuite, " L'événement extraordinaire n'a pas lieu devant la caméra, mais votre film le raconte."
Certains pourraient même penser à filmer un faux reportage racontant une histoire passée, donc qui ne se déroule pas au présent devant la caméra, références possibles : l'œuvre comme trace de ce qui s'est passé (Spoeri).

Les élèves sont répartis en groupes de 4. Ils auront à disposition un ou deux appareils photo numériques, avec aussi la possibilité à organiser avec la direction de filmer pendant la récréation (besoin de s'ancrer dans le réel).
Ils pourront construire ou apporter les accessoires nécessaires (matériel de la salle).
Le film fini ne devra pas dépasser 1 minute.
Lorsque tous les rushes sont filmés, séance de montage dans la salle multimédia.


Chaque groupe remplit une feuille expliquant son projet et ses contraintes de manière à ce qu'on puisse organiser les séances.
Pendant les phases d'élaboration, chaque groupe tient à jour une feuille de suivi : ce qu'ils ont fait, ce qu'il leur reste à faire, les problèmes qu'ils ont eu, les moyens de les résoudre.
Chacun s'engage à respecter le silence nécessaire aux moments de prise de vue.

références projetées
- La jeune fille à la perle de Vermeer : pourquoi se retourne-t-elle ?
- Un extrait d'un film d'Hitchcock

évaluation
Il s'agira de vérifier si les élèves ont pu manipuler les outils mis à disposition (b2i), s'ils sont capables de mettre du sens sur leur production, quels sens ils peuvent donner à leur production, quels liens ils font avec les références proposées.

ce qui s'est passé
En réalité, la séquence ne s'est pas déroulée comme prévue. J'avais commencé avec une classe à travailler à partir d'un story board (collaboration de la prof de français), mais cela a non seulement pris beaucoup de temps, mais encore bloqué le travail sur le côté narratif et « extraordinaire » (tremblement de terre, extra terrestre, meurtres, massacres, etc.). Les prises de vues étaient très longues, les élèves ne sont pas des acteurs, d'une semaine à l'autre, les plans ne sont pas « raccords » (coiffure, habits, lumière...) ... J'ai dû interrompre ce travail suite à un problème avec les batteries de mes APN, ce qui m'a permis de réfléchir à d'autres manières d'aborder la question. Il faut noter que les élèves sont très motivés par cette proposition de film, très déçus d'arrêter, très pressés de recommencer... Au retour des vacances, je reprends le travail en donnant les contraintes suivantes aux élèves (je les justifie en leur expliquant qu'ils ne sont ni Penelope Cruz ni Steven Spielberg !) :
·         un événement inattendu se produit dans la salle d'arts plastiques
·         vous devez filmer deux plans maximum
·         on ne doit pas voir l'événement à l'écran
·         les plans doivent être tournés dans la séance
Une classe avait réfléchi sur le story board mais s'est pliée sans problème à la nouvelle donne, modifiant au besoin en le récupérant leur scénario. Une classe n'était pas passée par la première phase. J'ai remarqué que cette première étape n'était pas indispensable, les élèves n'ont pas une maîtrise suffisante de la représentation pour prévoir le cadrage sans l'appareil, en revanche, la manipulation directe leur permet de tout régler d'un coup, on évite également le problème du jeu d'acteur et des raccords de plans, car tout est fait dans une dynamique de travail et les plans sont courts. D'autre part, les élèves comprennent bien l'impératif du silence pour certaines prises de vue, ils « jouent le jeu ». Certains élèves ayant l'appareil en main en profitent cependant pour filmer des plans « sauvages » de leurs copains, ce qui offre des images spontanées qui pourront aussi servir de rushes lors du montage.


Au montage, les élèves ont surtout "nettoyé" les films ou ont mis les images bout à bout sans réellement s'intéresser au montage. Je pense en conclusion que le travail du montage relève d'une autre question et si je refaisais la  leçon une autre fois, j'imposerai la contrainte du "tourné-monté" qui  allègera en plus le dispositif (plus besoin de salle multimédia...).propos : certaines vidéos ne  racontent rien, ou bien on ne comprend pas ce que cela raconte .

quelques propos d'élèves
"certaines vidéos ne  racontent rien, ou bien on ne comprend pas ce que cela raconte ".
(faut-il qu'une vidéo raconte quelque chose ?)
" il y a beaucoup de  meurtres ou de catastrophes, dans ce cas, on comprend bien l'histoire".
"il manque une chute".
"certains plans sont trop longs".
 
un exemple en tourné monté


 
auteur(s) :

cyrille bret

information(s) pédagogique(s)

niveau : 4ème

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant, élève

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : image et fiction
raconter des histoire en images
le hors champ

ressource(s) principale(s)

vignette.jpg TraAM 2009/2010 - narration, diaporama et vidéo 05/07/2010
Questionnements autour de cinq expériences sur le thème de la narration.
narration, vidéo, numérique, montage, diaporama

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