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peinture d'histoire
mis à jour le 11/05/2014
Comment s'approprier un événement et en faire une "peinture d'histoire" ?
mots clés : réalisme, figuration, genre, médias
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"L'histoire, c'est une sorte de carrière.
Je dirais plutôt, puisque je suis artiste,
que c'est de l'argile qu'on peut modeler.
De l'argile à sculpter."
(Anselm Kiefer)
que c'est de l'argile qu'on peut modeler.
De l'argile à sculpter."
(Anselm Kiefer)
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La leçon suivante est l'amorce d'une séquence portant sur l'œuvre de Gustave Courbet en général et plus particulièrement sur son "Enterrement à Ornans" (1849-50, huile sur toile, 315 x 668 cm, musée d'Orsay, Paris), œuvre dont le titre initial, lors de son inscription au registre du Salon de 1850-51, était : "Tableau de figures humaines, historique d'un enterrement à Ornans".
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La leçon suivante est l'amorce d'une séquence portant sur l'œuvre de Gustave Courbet en général et plus particulièrement sur son "Enterrement à Ornans" (1849-50, huile sur toile, 315 x 668 cm, musée d'Orsay, Paris), œuvre dont le titre initial, lors de son inscription au registre du Salon de 1850-51, était : "Tableau de figures humaines, historique d'un enterrement à Ornans".
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En préambule, les élèves ont vu des extraits d'un documentaire sur la réalisation de l'œuvre de Pascal Convert intitulée "Pietà du Kosovo" (1999-2000, cire, résine et cuivre, 224 x 278 x 40 cm, collection MUDAM, Luxembourg), d'après la photographie de Georges Mérillon, "Veillée funèbre au Kosovo", 1990.
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En préambule, les élèves ont vu des extraits d'un documentaire sur la réalisation de l'œuvre de Pascal Convert intitulée "Pietà du Kosovo" (1999-2000, cire, résine et cuivre, 224 x 278 x 40 cm, collection MUDAM, Luxembourg), d'après la photographie de Georges Mérillon, "Veillée funèbre au Kosovo", 1990.
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| La pratique des élèves était fondée sur l'incitation suivante : . De la "Veillée funèbre au Kosovo" à "Un enterrement à Ornans" : comment s'approprier un événement et en faire une "peinture d'histoire" ? |
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Compléments d'informations :
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Compléments d'informations :
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1) L'événement, dont il s'agissait ici, pouvait être un fait anodin (à peine documenté par la photographie ou la vidéo) ou bien avoir été diffusé de manière massive et globale par les médias. Il était à choisir dans la période contemporaine.
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2) A l'époque de Courbet, la "peinture d'histoire" est encore au sommet de la hiérarchie des genres classiques de la peinture. Se souvenir de la classification établie par André Félibien en 1667 : "Celui qui fait parfaitement des paysages est au-dessus d'un autre qui ne fait que des fruits, des fleurs ou des coquilles. Celui qui peint des animaux vivants est plus estimable que ceux qui ne représentent que des choses mortes et sans mouvement ; et comme la figure de l'homme est le plus parfait ouvrage de Dieu sur la Terre, il est certain aussi que celui qui se rend l'imitateur de Dieu en peignant des figures humaines, est beaucoup plus excellent que tous les autres... un Peintre qui ne fait que des portraits, n'a pas encore cette haute perfection de l'Art, et ne peut prétendre à l'honneur que reçoivent les plus savants. Il faut pour cela passer d'une seule figure à la représentation de plusieurs ensemble ; il faut traiter l'histoire et la fable ; il faut représenter de grandes actions comme les historiens, ou des sujets agréables comme les Poètes ; et montant encore plus haut, il faut par des compostions allégoriques, savoir couvrir sous le voile de la fable les vertus des grands hommes, et les mystères les plus relevés." ("Préface", Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture).
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3) L'expression "peinture d'histoire" n'excluait pas le dessin, la photographie, les travaux numériques ou tridimensionnels.
Progression des questionnements en lien avec l'œuvre de Courbet, tout en articulant approches historique et culturelle et pratique des élèves :
Qu'est-ce que faire une "peinture d'histoire" aujourd'hui ?
Les exemples de Pascal Convert et d'Olivier Blanckart (sur le même thème) font le lien avec la posture de Courbet. La "peinture d'histoire" s'élargit, avec ces exemples, à d'autres médiums et donc à d'autres entendements.
La question du référent : photographie, vidéo, image numérique, textes, etc.
Les choix polémiques de Courbet et l'affirmation d'une nouvelle conception de la peinture d'histoire.
La notion de "réalisme", le type de figuration, de facture, etc.
Les réponses de Courbet à la notion historique et nébuleuse de "réalisme":
- comment transposer le(s) référent(s) d'origine ?
- quel est le médium le plus adapté au projet ?
- comment "reconstituer-fabriquer" l'événement ?
- quel est le médium le plus adapté au projet ?
- comment "reconstituer-fabriquer" l'événement ?
Le processus créatif et ses variantes
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Les différentes "manières" de Courbet et les postures post-modernes.
La mise en relation progressive de références en lien avec les choix des élèvesCourbet, le musée du Louvre et les productions de ses contemporains.
La question de la présentation au sens élargiCourbet, stratège de son image et de sa production.
Le retour critique écrit sur sa production.
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Bernard Descourvières & Daniel Sage
information(s) pédagogique(s)
niveau : Terminale L
type pédagogique : leçon
public visé : non précisé
contexte d'usage : classe
référence aux programmes :
Oeuvre, filiation et ruptures:
Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une interrogation de la pratique et de ses résultats formels au regard des critères institués à différentes époques. Etre moderne ou anti-moderne, en rupture ou dans une tradition. Penser sa pratique à l'aune des valeurs relatives au présent et dans l'histoire. Faire état de stratégie, goût, sincérité. Suivre, opérer des déplacements, transgresser, etc.
L'oeuvre, le monde :
Ce point du programme est à aborder sous l'angle du dialogue de l'oeuvre avec la diversité des cultures. Le contexte mondialisé de l'appréhension de l'oeuvre met en tension la singularité culturelle qui préside à la création et la dimension globalisée des sensibilités qui lui assurent son existence. Cette tension entre la dimension locale et mondiale de l'oeuvre en posera les enjeux éthiques et politiques afin de développer l'ambition d'une pensée humaniste. A travers sa pratique plastique, l'élève de terminale doit se doter d'outils intellectuels qui lui permettent l'exercice de la pensée critique et du discernement.
Ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une interrogation de la pratique et de ses résultats formels au regard des critères institués à différentes époques. Etre moderne ou anti-moderne, en rupture ou dans une tradition. Penser sa pratique à l'aune des valeurs relatives au présent et dans l'histoire. Faire état de stratégie, goût, sincérité. Suivre, opérer des déplacements, transgresser, etc.
L'oeuvre, le monde :
Ce point du programme est à aborder sous l'angle du dialogue de l'oeuvre avec la diversité des cultures. Le contexte mondialisé de l'appréhension de l'oeuvre met en tension la singularité culturelle qui préside à la création et la dimension globalisée des sensibilités qui lui assurent son existence. Cette tension entre la dimension locale et mondiale de l'oeuvre en posera les enjeux éthiques et politiques afin de développer l'ambition d'une pensée humaniste. A travers sa pratique plastique, l'élève de terminale doit se doter d'outils intellectuels qui lui permettent l'exercice de la pensée critique et du discernement.
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