arts plastiques - InSitu

Mon projet vise à critiquer la société de consommation (produits transformés et suremballages) ainsi que le peu de temps mis pour rassembler tous ces déchets. Pour cela j’ai créé à partir de déchets des ombres projetées qui ne se révèlent pas au premier coup d’œil. Ainsi, la lumière placée sous un certain angle permet de réaliser une ombre du tas d’ordures complètement différente et donc de dévoiler le projet. Ici, j’explore les notions de beauté et de culture, faisant ironiquement naître la joliesse de la rudesse des ordures.
Jacques Delors a dit : « La société de consommation a privilégié l’avoir au détriment de l’être. » Le monstre représente la consommation inévitable, à laquelle on ne peut échapper dans notre société actuelle. On peut avoir peur de devenir dépendant de la société de consommation dans laquelle nous vivons et se questionner sur notre façon de consommer, sur les conséquences de la surconsommation. Nous sommes ce que nous consommons. (Manon)

Si je vous dis que ce projet vous ressemble sûrement, vous allez vous demander pourquoi ? Quels points communs peut-il bien y avoir entre cette création et vous ? Eh bien tout simplement, l’écologie. Nous sommes aujourd’hui dans un monde de plus en plus fragile, c’est pourquoi il est important de prendre soin de notre environnement.
Nous vivons actuellement à crédit, le jour du dépassement, jour où toutes les ressources que la planète est capable de générer en un an ont été épuisées. Et ce jour apparaît de plus en plus tôt, cette année, il avait lieu il y a 14 jours précisément, le 10 mai. Il est donc primordial de recycler le maximum de déchets que nous produisons afin de réduire notre impact écologique. Ainsi nous sommes tous aujourd’hui, inconsciemment peut être, des « écolos » en herbe, lorsque nous pratiquons le tri sélectif, utilisons les transports en commun ou le vélo à la place de la voiture. Ce sont de petites actions comme celles-ci qui peuvent inverser la tendance.
Vient alors le lien avec ce projet « écolo ». En effet, il est entièrement fait de matériaux recyclés : de tuyaux de canalisation en PVC, d’une planche de bois retrouvée dans un garage et de plaques de plexiglas issues d’un vieux tableau.
Il était important de réaliser ce projet à moindre coût avec des matériaux de tous les jours, afin de prouver que l’art peut être créé à partir d’objets de récupération. Ces objets qui, au premier abord, ne sont pas remarquablement beaux, peuvent, par l’art, le devenir. (Charlotte)