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mis à jour le 22/03/2011
mots clés : verbalisation, oral, œuvres, écrit
décrire
L'élève, ici, fait un simple rapprochement formel entre son travail et la référence. Cette correspondance trop évidente entre les éléments iconographiques de son travail et ceux de l'œuvre ne lui permet ni de dire qu'elles étaient ses intentions, ni de porter un regard plus distancié afin d'approfondir sa réflexion, il reste au stade descriptif. Stade qu'il saura cependant dépasser pour parler des travaux des autres élèves.
faire des liens
L'élève parle d'un travail qui n'est pas le sien. Tout en justifiant le choix de son camarade de rapprocher son travail de l'œuvre de Pierre et Gilles, il compare et analyse les solutions plastiques envisagées par les artistes et l'élève.
formuler des questions, des paradoxes, conclure
Le vocabulaire permet à cette élève d'envisager le statut de l'image et notamment sa dimension fictionnelle et humoristique. Elle sera la seule, les autres ne s'interrogeront pas sur la nature des images qu'ils ont produites, le passage à la verbalisation est surtout l'occasion pour les élèves de justifier leur choix : puisqu'il fallait transformer les canards en idole, nous avons devant les yeux des idoles. La double lecture de l'image est ici trop complexe : écueil de la séquence qui oscille entre « manipulation du spectateur par les images » et « second degré » qui nécessite la distance critique du spectateur. Ma façon de mener cette verbalisation est également en cause : des questions de l'ordre : où pourrait-on accrocher ces images? Ces images vous inspire t-elles le respect? m'auraient peut-être permis d'aiguiller la verbalisation sur la question du statut de l'image.
Le passage à l'écrit n'a pas été fait directement après la verbalisation orale. Aussi si quelques idées s'y retrouvent à l'identique, d'autres y figurent sous une autre forme . Ainsi la dimension humoristique de l'image, révélée par la camarade, se retrouve réinterprétée comme dimension fictionnelle. Le vocabulaire a permis ici à l'élève de choisir entre deux notions. Cependant alors que l'élève avait su révéler l'importance du vide dans son travail, cette notion est oubliée à l'écrit, le vocabulaire (forcément trop dirigiste) l'a certainement entraînée sur d'autres pistes.
céline berguel
la parole de l'élève | 06/09/2019 | |
La maitrise du langage et la prise de parole dans le domaine des arts plastiques |
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parole, élève, oral, verbalisation, écrit | groupe de travaill InSitu collège |
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