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le suivi du ressenti de l'élève

mis à jour le 23/12/2013

L'attention portée sur le ressenti de l'élève au collège et son suivi favorise le développement de la connaissance de soi au service de son apprentissage. Il constitue également un pré-requis à la CP5 du lycée.

mots clés : e-novEPS6, CP1, CP3, CMS2, gym, 1/2 fond, ressenti, connaissance de soi, partie2, Menagé

Introduction

Comment définir cette notion de ressenti de l'élève ? La priorité est de lui permettre de verbaliser, de communiquer, d'extérioriser ses sensations pour l'impliquer dans les apprentissages et développer sa connaissance de soi. Les pôles physiologiques et psychologiques du ressenti sont alors exploités. Dans l'intérêt de qui ou de quoi ? « Se connaître, se préparer, se préserver par la régulation et la gestion de ses ressources [...] maîtriser ses émotions, apprécier les effets de l'activité physique sur le corps humain(...) »[1]. Cette quatrième Compétence Méthodologique et Sociale (CMS4) des programmes de l'EPS au collège cible les apprentissages à acquérir et rend légitime cette approche. Comment atteindre cette compétence sans permettre à l'élève d'explorer ses propres sensations physiologiques (pour se connaître ou se préparer), psychologiques (pour maîtriser ses émotions) et gérer une situation difficile ? Par ailleurs tous les élèves partent-ils d'un même pied d'égalité face à la gestion des sensations perçues ? Est-il possible de solliciter le ressenti d'un élève de sixième de la même façon qu'un élève de troisième ?

Si les programmes du collège semblent légitimer le suivi du ressenti de l'élève dans une démarche progressive lors d'un cycle, d'une année ou d'un cursus scolaire, encore faut-il procéder avec méthode pour en assurer l'efficacité.

« L'entrée dans les apprentissages par ses propres ressentis à verbaliser sert de starter pour interpeller, d'une part, l'élève sur ses propres sensations, et d'autre part, le concentrer sur un projet d'action »[2]. Christophe Grellier introduit dans cette phrase deux axes sur lesquels le suivi du ressenti peut se déployer. Dans un premier temps, l'implication de l'élève dans les apprentissages passe par la mobilisation de ses ressources, plus précisément par l'expression de son ressenti dans la pratique (avant, pendant, après l'action). Dans un second temps, la notion de temporalité, de « l'entrée dans les apprentissages par ses propres ressentis » comme « starter » à l'élaboration d'un « projet d'action », évoque le besoin d'un suivi du ressenti de l'élève pour atteindre cet objectif. .

[1] Programme EPS collège, BO spécial n°6, 28 août 2008.

[2] Christophe Grellier, Heureux qui communique fait un bon apprentissage, les cahiers EPS, n°36, 2007.

auteur(s) :

Joffrey MÉNAGÉ, professeur EPS - Beaumont sur Sarthe (72)

information(s) pédagogique(s)

niveau : Collèges tous niveaux

type pédagogique : démarche pédagogique

public visé : enseignant, élève

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : - Programme EPS collège, BO spécial n° 6, 28 août 2008. Programme EPS lycée, BO spécial n° 4, 29 avril 2010.
- Référentiel DNB demi-fond, BO n°5 du 19 juillet 2012.

fichier joint

information(s) technique(s) : Doc PDF de 7 pages.

taille : 895 KO ;

accès à la ressource

documents complémentaires

bibliographie

- F. Winnykamen, Apprendre en imitant ? Paris, Presses Universitaires de France, 1990. - A. Nugier et P. Niedenthal, Les émotions aux commandes des cognitions, Revue EPS, 2005. - A de PERETTI, Différencier la pédagogique, dossier EPS n°7, 1989. - D. Delignières, Santé et bien-être social, Colloque Santé, 2005.