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La conférence des Etats parties à la convention relative aux droits des personnes examine la situation des handicapés

Nations-Unies 13/09/2012

Nations Unies

La situation des enfants handicapés, « groupe le plus marginalisé de la société », a mobilisé, aujourd'hui, l'attention des participants à la cinquième session de

Selon une note du secrétariat de la Conférence*, il n'existe pas de données fiables sur le nombre d'enfants handicapés dans le monde.  Il y en aurait 150 millions mais il est fort probable que ce chiffre soit en réalité bien plus élevé.  Quatre enfants handicapés sur cinq vivent dans les pays en développement; la pauvreté étant un facteur du handicap lié à une mauvaise nutrition ou à un manque d'accès à la santé.

« La discrimination dont sont victimes les enfants handicapés a pour origine non pas la nature intrinsèque de leur handicap mais l'exclusion sociale; d'où l'importance de l'éducation », a estimé le Directeur des programmes du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).  Ce dernier a voulu que l'on reconnaisse le lien entre la Convention relative aux droits des personnes handicapées et celle sur les droits de l'enfant et a insisté sur le renforcement des partenariats.

En la matière, le rôle du Partenariat pour la promotion des droits des personnes handicapées (UNPRPD) a été évoqué à plusieurs reprises.  Créé en 2006 après l'adoption de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, il regroupe six entités de l'ONU, dont le Bureau de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, le Département des affaires économiques et sociales (DAES), l'Organisation internationale du travail (OIT), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'UNICEF.

Le Partenariat a pour objectif de renforcer les capacités des parties prenantes, en particulier les gouvernements et les organisations des personnes handicapées, pour une meilleure mise en œuvre de la Convention.  En 2011, un fonds a été lancé pour financer ces efforts.

Lesdits efforts, ont estimé les délégations aujourd'hui, doivent porter sur le secteur de l'éducation car c'est la meilleure façon d'assurer la participation active des handicapés dans la société.  La Directrice du service national du handicap du Chili s'est dite alarmée par le fait que dans sa région, la scolarisation des enfants handicapés ne dépasse pas les 30%, tandis que la panéliste de l'Afrique du Sud a regretté qu'aujourd'hui, trop d'enfants handicapés soient scolarisés dans des écoles spéciales, « une situation intenable ».

Le secteur de la santé aussi doit bénéficier d'une attention particulière et compte tenu des lourdes charges que subissent les familles des enfants handicapés, le représentant du Sénégal a suggéré, la création par l'ONU d'un fonds pour financer l'achat des appareils et l'accès aux soins.  Son homologue de la Jamaïque a suggéré l'organisation d'un séminaire pour aider les parents d'enfants handicapés à prendre conscience de leur force.

Ces questions seront au cœur de la Réunion de haut niveau sur le développement et le handicap que l'Assemblée générale a convoquée le 23 septembre 2013, à l'instigation des Philippines et de la République-Unie de Tanzanie.

Avant d'entamer cette table ronde, la Conférence a poursuivi son débat général à l'issue duquel la représentante d'Israël a exercé son droit de réponse.

La Conférence des États parties termine ses travaux demain, vendredi 14 septembre.  À partir de 10 heures, elle organise une table ronde sur l'apport du système des Nations Unies à la mise en œuvre de la Convention.

Pour toutes informations complémentaires sur la Conférence, prière de visiter: http://www.un.org/disabilities

 

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