Tous les matins du monde de Pascal Quignard et Alain Corneau
mis à jour le 16/02/2012
mots clés :
langage, représentation, Corneau, Quignard, cinéma
Dans le programme officiel des Terminales littéraires (2010-2011 et 2011-2012),
Tous les matins du monde prend place dans un objet d'étude qui s'intitule « langage verbal et images ». Or, l'inscription du livre de Pascal Quignard et du film d'Alain Corneau au sein d'une telle catégorie est immédiatement problématique, car la disjonction entre les mots et les images est justement au coeur de chacun d'eux.
Ce parcours de lecture part des rapports ambigus qui unissent le "dire" et le "voir" pour proposer une analyse de
Tous les matins du monde fondée sur la problématique plurielle de la représentation. Trois interrogations guident alors cette réflexion dans une perspective didactique :
Comment comprendre l'articulation entre l'image filmique et le langage littéraire ?
Comment représenter le langage verbal quand celui-ci est justement en « crise » ?
Comment penser l'image picturale quand celle-ci vise le silence et la nuit ?
contributeur(s) :
MESSAGER Mathieu, Professeur de lettres modernes, doctorant à l'université Paris III Sorbonne nouvelle
information(s) pédagogique(s)
niveau : Terminale L
type pédagogique : article, connaissances
public visé : enseignant
contexte d'usage :
référence aux programmes : Dans le programme officiel des Terminales littéraires, Tous les matins du monde prend place dans un objet d'étude intitulé "langage verbal et images".
haut de page
Lettres
- Rectorat de l'Académie de Nantes