innovation pédagogique

L’évaluation du projet : “podcasts pour une visite virtuelle du lycée” s’est faite en plusieurs temps et à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, les enseignants, à la faveur de leur position de recul, d’accompagnement et d’observation pendant les séances de travail en groupes et en autonomie des élèves, ont pu constater et mesurer la part et la place prises par chacun dans le projet. Il n’existe pas de document spécifique pour notre projet pour consigner ces progrès mais comme le note M. Bossard : “dans ce projet, il a été assez facile de mesurer l’investissement de chaque élève, le résultat final étant individuel.” (En fait, pour mesurer les progrès, il y a la feuille d’auto-évaluation qu’utilisent les élèves, et la grille d’évaluation du chef d’œuvre que nous avons construite en fonction des compétences qui allaient être développées). L’utilisation des brouillons a aussi fourni des éléments d’évaluation aux enseignants. Ces derniers estiment néanmoins que s’ils devaient renouveler un projet semblable, ils utiliseraient sans doute un carnet de bord pour mieux garder trace du travail de chacun séance après séance.

De manière plus formelle, les élèves se sont vus remettre un document d’auto-évaluation reprenant les différentes compétences transversales du document Rectec. Cette grille est remise aux élèves en début de projet et un ou deux petits entretiens sont réalisés au cours de la séquence pour permettre à chaque lycéen de se positionner et de faire un bilan d’étape sur son travail.

Les élèves vont donc s’auto-évaluer en fin de projet, sur tout ou partie des compétences transversales. À cela s’ajoute une évaluation sommative des enseignants dans le cadre du chef d’œuvre. Les deux professeurs procèdent par co-évaluation, se réunissant afin de s’accorder sur les notes et commentaires qui figureront sur le bulletin. Pour le projet “podcasts pour une visite virtuelle du lycée”, les enseignants ont retenu quatre compétences qui ont été déterminantes dans ce projet, à savoir : “Gérer les informations”, “Utiliser les ressources numériques”, “Travailler en équipe” et “Communiquer à l’oral”. Ensuite, les enseignants passent de la compétence à la note selon un barème qu’ils ont établi.

À terme, l’objectif serait pour M. Bossard et K. Grabin d’utiliser une seule et unique grille pour l’auto-évaluation et pour l’évaluation sommative, la grille d’auto-évaluation actuelle leur paraissant trop exhaustive et complexe. Néanmoins, dès à présent les professeurs constatent que ce travail sur l’évaluation permet d’une part à l’élève de “prendre conscience de ses progrès et de ses axes de progrès” et d’autre part aux enseignants de parvenir à une évaluation finale plus ajustée et précise.