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mis à jour le 19/02/2013


echanger dossier 8

Les EEP® (entreprises d'entraînement ou pédagogiques) permettent une découverte quasi in situ des métiers auxquels se destinent entre autres les élèves des lycées professionnels. Située au lycée des Herbiers, l'une d'entre elles permet aux jeunes de mieux connaître et de pratiquer, de manière vivante et dynamique, ce qui fera leur quotidien professionnel de demain.

mots clés : échanger, PDMF, orientation, EEP, projet, LP


Bienvenue à Puydeslices. Cette toute jeune entreprise au capital de soixante mille euros reçoit ses visiteurs dans ses propres locaux, comprenant une petite salle d'accueil occupée par une secrétaire standardiste, un vaste bureau et une salle de réunion tout équipés. En ce moment, Puydeslices fait la promotion d'un produit qui vient d'être créé, un nouveau pain. Dans les bureaux, certains employés réalisent le flyer promotionnel, d'autres archivent le courrier, les bons de commande et les factures, d'autres s'occupent des référentiels de prix. Bref, l'activité de Puydeslices est celle de toutes les entreprises de France, de Navarre et de Vendée. Enfin presque. Vous pourrez toujours chercher les locaux où se fabriquent pains et brioches : ils n'existent pas. Puydeslices est une entreprise virtuelle. Mais vous ne rêvez pas ; les activités qui y sont menées sont bien réelles ! Entrons ensemble dans le monde des EEP®.

Les Entreprises d'entraînement ou pédagogiques®

On pourrait dire des EEP® 1 : "ça ressemble à une entreprise, ça fonctionne comme une entreprise... mais ce n'est pas une entreprise". En tout cas, se dit-on après avoir rencontré élèves et professeurs de Puydeslices, ça motive encore mieux qu'une entreprise, même pour des jeunes qui ont hâte de quitter les bancs de l'école pour entrer dans la "vraie vie". Sans entrer dans les détails du fonctionnement des EEP® 2, rappelons simplement qu'elles se rapprochent le plus possible d'une vraie entreprise. Elles ont des statuts, des locaux, des gérants (les enseignants), vendent des produits, font des bons de commande, versent et reçoivent de l'argent, ont des clients, créent de nouveaux produits, proposent des promotions, lancent des opérations publicitaires, recrutent du personnel... selon le bon vouloir des acteurs qui en sont les chevilles ouvrières : les enseignants et leurs élèves. Tout ceci n'existe que grâce au réseau dans lequel s'inscrivent toutes les EEP®. Ce sont les autres EEP® qui sont les potentiels clients, tandis que les salariés du réseau, le REEP® 3, jouent les différents rôles de toutes les institutions auxquelles se trouve confrontée toute entreprise. Et ça ne rigole pas : un chèque mal libellé est renvoyé, une déclaration au fisc en retard fait l'objet d'une lettre de rappel... La seule différence, c'est que tout cela est virtuel. Quoique... à entendre parler et à voir agir les employés de Puydeslices, l'observateur ne cesse de douter de sa virtualité tant elle incarne de réalité. Puydeslices vend à la fois des produits alimentaires industriels (boulangerie, pâtisserie, chocolats, traiteur) et des services. Ce sont deux entreprises réelles 4 qui permettent à l'EEP® d'utiliser leur catalogue. Cet étonnant mariage de la brioche et du show historique n'est pas la conséquence d'une recherche du typiquement vendéen, mais résulte d'une volonté pédagogique des enseignantes qui en sont à l'origine. En effet, outre le fait que le réseau incite à créer des partenariats avec les entreprises locales, Marie-Line Bellanger, Nathalie Hérault et Viviane Hemmery 5 souhaitaient permettre à leurs élèves de se confronter aux deux types de produits qu'ils pourront rencontrer dans leur vie professionnelle : les biens et les services.

Une entreprise ? Pas un, mais des métiers à découvrir...

L'intérêt pédagogique de la création d'une EEP® est multiple dans la mesure où elle peut fédérer et motiver de nombreuses activités pluridisciplinaires. Le nom de l'entreprise comme son logo ont ainsi fait l'objet de concours au niveau de l'établissement. Le logo (voir ci-contre) a été réalisé par les élèves dans le cadre de leurs cours d'arts plastiques. Nous ne nous attarderons pas sur le riche support pluridisciplinaire que constitue une EEP® dans un article dont la problématique s'insère dans le dossier consacré à la "découverte des métiers et des formations". Dans quelle mesure, alors, l'entreprise pédagogique contribue-t-elle à la découverte des métiers pour des élèves de lycée professionnel qui ont déjà choisi leur future profession, se demandera-t-on peut-être. Ces élèves de seconde, première et terminale apprennent effectivement les métiers de secrétariat ou de comptabilité et n'en sont plus à une simple "découverte". C'est bien là l'un des intérêts de l'EEP®, soulignent leurs enseignantes : les lycéens y sont amenés à exercer des tâches qui relèvent d'autres métiers que le leur, ce qui leur permet de mieux comprendre, en le vivant, le système complexe de l'entreprise. À tour de rôle, ils sont par exemple amenés à devenir standardiste au poste de l'accueil, à exercer des tâches de secrétariat, de comptabilité, de gestion, et même, en terminale, à s'initier à la gestion des ressources humaines. Puydeslices, entreprise en plein essor, va en effet prochainement recruter du personnel. D'autres tâches, externalisées dans une véritable entreprise, sont ici réalisées par les élèves eux-mêmes ; c'est le cas, par exemple, des documents publicitaires promotionnels ou de la charte graphique en cours d'élaboration. On le sait bien, on comprend mieux les choses en les faisant, et les futurs professionnels que sont ces lycéens auront une vision plus complète du fonctionnement d'une entreprise qui, dans la réalité, est un système cloisonné où chaque salarié reste souvent dans sa spécialisation.

Conjuguer les temps de la pédagogie et de l'entreprise

Pourtant, tout se tient et a sa raison d'être, c'est ce que comprennent mieux les acteurs de Puydeslices, en touchant un peu à tout ce qui a trait au domaine tertiaire. L'avantage de l'EEP®, font remarquer les enseignantes, c'est qu'on y intègre les activités (voir annexe) comme on gère le temps, au rythme des besoins pédagogiques. Ainsi Puydeslices ne commencera son recrutement que lorsque les élèves de terminale seront prêts à aborder ce point. La réalisation des opérations promotionnelles n'a pas l'urgence des nécessités des entreprises réelles. Tous les produits sont toujours en stock, à Puydeslices 6, et les bases financières sont d'une solidité à faire pâlir d'envie tout entrepreneur, même s'il est possible de placer une EEP® en redressement judiciaire ou en faillite, selon les nécessités du projet de formation. Ainsi, l'EEP® cumule sans vergogne les avantages du monde du travail et ceux de l'école. Des entreprises réelles, elle garde la dynamique de projet, le réalisme des situations, le caractère actif de TP grandeur nature, le temps de certaines échéances. De l'école, elle préserve le temps nécessaire à l'apprentissage de tous, l'accompagnement, la réflexion sur ce qu'on fait. Ainsi, par exemple, la réalisation des flyers promotionnels s'est faite par étapes. Une réunion de brainstorming a d'abord eu lieu, comme dans une véritable entreprise, pour décider de ce qu'on va faire pour promouvoir les produits et inciter les clients à les acheter. Tous les élèves, par demi-groupe, toutes ces séances ne pouvant se réaliser qu'avec un groupe restreint, soit une douzaine d'élèves, ont choisi cinq produits de leur choix dans le catalogue du groupe Planchot. Ils choisissent un thème, réalisent un argumentaire pour expliciter leurs choix, inventent un slogan, créent le flyer à envoyer (voir annexe). L'un des projets est ensuite retenu par le groupe et sera mis à l'œuvre, avec envoi des flyers aux différentes EEP® du réseau. Ainsi, chacun a sa place dans l'apprentissage, qui prend évidemment bien plus de temps qu'il ne serait nécessaire dans une véritable entreprise, pour des tâches qui ne relèvent pas toutes du secrétariat.

Le temps du savoir-faire (presque) à la fréquence de l'entreprise

De la même manière, les étapes de travail sont soigneusement explicitées pour que les élèves puissent intégrer les différentes procédures à respecter. Les employés de Puydeslices apprennent le savoir-faire autant que le faire, ou plutôt apprennent le savoir-faire par le faire qu'offre Puydeslices, et il s'agit d'acquérir d'emblée les bonnes habitudes. Pour chaque activité, les élèves peuvent s'aider de fiches de procédures (voir annexe) qui décomposent le travail à faire en différentes étapes. Ce type de fiches existe dans certaines entreprises, mais ce n'est pas la majorité, notent les enseignantes, ce qui rend difficile d'assurer la continuité du travail en cas d'absence de l'employé, notamment dans les petites entreprises. Si on prend le temps d'apprendre lorsque c'est la première fois que les lycéens sont amenés à réaliser une tâche, ils iront de plus en plus vite quand ils seront amenés à la reproduire. C'est l'un des avantages de l'EEP® : comme dans une véritable entreprise, il est nécessaire de refaire certaines tâches, sur des objets différents, mais avec des procédures identiques. Classement du courrier, réalisation des factures ou des bons de livraisons, opérations promotionnelles, accusés de réception se succèdent sans être totalement identiques. Cette acquisition progressive d'automatismes prend sens dans le cadre des activités de Puydeslices ; on n'est pas dans une répétition stérile, mais dans la presque vraie vie d'une presque vraie entreprise. Quant au moment où une nouvelle tâche est introduite, il est soigneusement pensé par les commanditaires (en l'occurrence les professeures). Ce qui leur demande de reconsidérer leurs plans de formation. Avec Puydeslices, soulignent-elles, on peut avoir l'impression que les progressions sont plus éclatées. Dans des cours traditionnels, les séquences sont regroupées autour d'un même aspect du référentiel. L'EEP® amène à reconsidérer cette organisation. On va passer d'un thème à l'autre en revenant ensuite sur le premier lorsque les besoins le demanderont. Comme dans un vrai poste de travail, les activités répondent aux nécessités de l'entreprise et non au bon vouloir de ses employés. Mais on est à l'école, et les enseignantes s'arrangent pour que ces nécessités apparaissent lorsque les élèves disposeront de tous les prérequis pour répondre aux attentes.


Problèmes et erreurs : moins graves, mais plus bénéfiques

Elles n'hésitent d'ailleurs pas à mettre le grain de sable adéquat lorsque tout roule un peu trop sur des roulettes ! Plutôt que de décrire de manière plus ou moins théorique un aléa, elles feront apparaître dans la vie de Puydeslices une situation-problème 7 que les élèves devront résoudre pour que leur entreprise puisse continuer sa route. Ici, l'erreur est bénéfique, elle permet à tous de comprendre concrètement ce qu'il ne faut pas faire. Mieux vaut éviter, par exemple, de confondre les prix TTC et HT ! Souvent, les enseignantes laissent faire et ce sont les interlocuteurs - les clients, des élèves des autres EEP®, ou les vigilants membres du REEP® - qui, par retour du courrier, rappelleront à l'ordre nos néophytes employés. Dans le cadre de ce jeu de rôle grandeur nature, l'impact de l'erreur est toujours positif. Les enseignantes jouent également le jeu pour faire comprendre ce qui ne va pas. Ainsi, jouant le rôle du client qui venait de passer une commande à Puydeslices, l'une d'elles a-t-elle envoyé un courriel pour signifier vertement à son fournisseur qu'attendre plus de dix jours le récépissé de sa commande ne pouvait convenir à une gestion bien comprise. L'élève en question, qui ne voyait pas où était le problème, l'a bien mieux compris par ce biais et s'est illico presto fendu d'une réponse sous forme d'excuse, avec en fichier-joint le fameux récépissé. Certaines actions menées pour Puydeslices peuvent également servir pour l'examen intermédiaire. Les élèves doivent en effet présenter des fiches descriptives d'activités professionnelles, ou FDAP, qui présentent et analysent certaines actions qu'ils ont menées (voir annexe). Une mise en perspective supplémentaire qui permet, dans le cadre officiel de la certification du BEP 8, de compléter la réflexion sur ce qu'on fait. Car l'intérêt des EEP® se situe aussi à ce niveau du métaapprentissage. À l'école, on n'apprend pas seulement à accomplir des tâches, on essaie de comprendre pourquoi on les fait, pourquoi elles sont nécessaires et importantes, à qui et à quoi elles servent. On est certes constamment en action, à Puydeslices, mais on se regarde aussi agir.

Encore et toujours jouer à la marchande...

Quoi qu'il en soit, ça marche. Ça marche même à fond ! À écouter les uns et les autres, on a l'impression de voir tout le monde jouer à un gigantesque jeu de la marchande. C'est exactement ça, répondent les enseignantes. Et d'évoquer leur joie lorsque Puydeslices a reçu sa première commande ; c'était l'euphorie. Ce souvenir est encore bien vivant, comme un acte officiel de naissance de leur affaire. Elles se sentent d'ailleurs vraiment des créatrices d'entreprise, et l'une d'elles, qui a auparavant travaillé dans le privé, retrouve ce fonctionnement qu'elle a bien connu. Certes, la création de l'EEP® leur a demandé un travail considérable. Encore aujourd'hui, son existence impose une concertation permanente, ne serait-ce que pour le partage des locaux. Chacune doit également savoir où les autres en sont pour pouvoir continuer une activité en cours, qui demande des tâches de secrétariat comme des tâches de comptabilité. Un investissement important, donc, mais aussi de bien belles satisfactions : innovations permanentes, rupture de la routine des cours, motivation des élèves, projet porté par tous accompagnent au quotidien la pédagogie puydelistique. Et l'aventure n'en est qu'à ses débuts. Ce ne sont pas les idées qui manquent quant au développement de leur entreprise, notamment vers l'international, pour travailler en partenariat avec les enseignants de langues vivantes. Une EEP® offre de nombreuses possibilités pour des projets pluridisciplinaires, on l'a vu, et pas uniquement avec les disciplines d'enseignement professionnel. Même si ce n'est pas facile d'organiser les différentes séances et de programmer les activités de Puydeslices de manière cohérente, aucune enseignante ne regrette de s'être lancée dans une aventure qui est à la fois un formidable moteur pédagogique et la manière la plus pertinente de préparer au mieux les élèves à connaître et pratiquer les métiers qu'ils exerceront et côtoieront professionnellement. Comme dans la vraie vie, tout se tient, chaque pièce a sa place et son importance, et prend sens dans le tout de l'entreprise.
 

Entreprise virtuelle, mais expérience réelle!

Même son de cloche du côté des élèves qui confirmeront le point de vue de leurs enseignantes quant aux avantages du travail dans le cadre de l'EEP®. Celles que nous avons rencontrées, la moitié de la classe de première TA (tertiaire administratif), en parlent d'ailleurs comme de leur création : ce sont elles qui l'ont fait naître l'an passé, choisissant le mobilier, réfléchissant à l'ergonomie la plus adaptée. Puydeslices, c'est leur bébé, ce dont elles tirent une bien légitime fierté. L'intérêt de "faire du Puydeslices" ? Il est évident ! C'est bien plus intéressant que d'aller en cours, où on passe son temps à écouter ce que dit le prof. À Puydeslices, on fait soi-même les choses, on fait vivre l'entreprise. Du coup, quand on travaillera, on aura de l'expérience ; moins d'appréhensions, aussi. Quand on interroge ces élèves sur cette notion "d'expérience" (peut-on parler d'expérience dans la mesure où il ne s'agit pas d'une véritable entreprise, qu'on est à l'école ?), elles persistent et signent : on acquiert de l'expérience, à Puydeslices. Elles le savent bien, elles qui ont déjà effectué un stage l'an dernier, et qui s'apprêtent à recommencer cette année. Et ce stage leur a parfois montré que le travail n'était pas toujours une partie de plaisir... Quoi qu'il en soit, pour elles, Puydeslices, c'est une entreprise, et c'est différent des cours. Différent en mieux s'entend ! On apprend autant, mais de manière plus intéressante et efficace parce qu'on fait soi-même les choses, dans les conditions d'une entreprise. Bref, répètent-elles, on acquiert de l'expérience. Ce qui leur plaît aussi, c'est l'autonomie qui leur est donnée, avec la confiance qui va avec. Certes, on rend des comptes au "chef de service" (entendez le prof), mais on est responsable de sa mission. Devant une satisfaction aussi unanime, le correspondant essaie de titiller un peu ces heureuses employées : quand même, il n'y a aucune critique à faire ? La réponse est immédiate : si ! on ne fait pas assez de Puydelices.

1. Entreprises d'entraînement ou pédagogiques.
2. Le lecteur intéressé pourra consulter, dans le dossier "Travailler dans un environnement numérique de travail", deux articles consacrés à deux autres entreprises d'entraînement ou pédagogiques : "Activités réelles d'une entreprise virtuelle", consacré à l'EEP® Chocobois du LP Blaise-Pascal de Segré et "Zen attitude", consacré à l'EEP® Zen Océan du LP Pablo-Neruda de Bouguenais.
3. Réseau français des entreprises d'entraînement ou pédagogiques. Pour en savoir plus, on pourra consulter son site à l'adresse suivante: http://www.euroentent.net/Default.aspx
4. Le groupe Planchot : meunier, boulanger, pâtissier, chocolatier, traiteur d'une part ; et le Puy du Fou, organisateur de spectacles et de loisirs, d'autre part.
5. Professeures de secrétariat pour la première, et de comptabilité pour les deux autres.
6. Même si l'entreprise effectue des commandes aux autres entreprises ou à la tête de réseau.
7. On peut débrancher le fax pour susciter des appels de réclamation ou ne pas anticiper les commandes pour se trouver en rupture de stock, par exemple. Très souvent le grain de sable correspond plus à du laisser faire qu'à la création de toutes pièces d'un élément de perturbation, précisent les enseignantes. Ainsi, le grain de sable est ce que le professeur a repéré comme une difficulté à venir et que l'élève ne voit pas. C'est cela qu'on finit par appeler, bien souvent, d'ailleurs, "une erreur bénéfique".
8. BEP : brevet d'enseignement professionnel.
 
auteur(s) :

D. Grégoire

contributeur(s) :

M.-L. Bellanger, N. Hérault, Lycée Jean-Monnet, Les Herbiers [85]

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information(s) technique(s) : pdf

taille : 566 Ko ;

ressource(s) principale(s)

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