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déroulement de la séance d’oral

En permettant à cinq élèves de présenter simultanément leur oral devant leur jury respectif et en optimisant les soixante minutes de chaque séance, trois séances sont nécessaires pour que les trente-cinq élèves de la classe fassent leur oral. Ces trois séances ont suivi la même organisation, même si pour des raisons d’occupation des salles le lieu a dû être différent (amphithéâtre puis CDI).

Organisation spatiale : pour être répartis en sept îlots distants, il a fallu réquisitionner une grande salle du lycée. De fait, les présentations des uns n’ont pas perturbé les présentations des autres. Dans une salle de cours classique, le résultat aurait été inaudible.
Organisation matérielle : Marie-Christine Gallard avait mis à disposition différents documents : les trois tableaux avec les niveaux des échelles descriptives pour permettre l’évaluation. Une quatrième feuille contenait la liste des items pouvant être attendus (voir fichier « doc 3 fiches connaissances pour chaque sujet pour élèves évaluateurs ») pour les différents sujets : il s’agissait d’avoir un élément objectif pour évaluer la qualité du contenu. Ce document constitue une ressource favorisant la prise de conscience des savoirs à retenir et développant l’autonomie.

Organisation temporelle : vingt minutes sont nécessaires pour chaque prestation ; c’est le temps imparti pour le grand oral au bac. Cependant, afin de respecter la durée de chaque séance, il a fallu se contenter de quinze minutes et faire le choix de supprimer le temps d’échange entre binômes, alors que ce temps aurait pu constituer une plus-value intéressante.
Un premier candidat dispose de cinq minutes pour sa prestation. Face à lui, un jury de six élèves l’écoute, l’observe, l’évalue. Ces six élèves sont en binômes pour évaluer selon un angle prédéfini par l’enseignante. Les trois binômes de chacun des jurys ont reçu une échelle descriptive, différente d’un binôme à l’autre. Durant la présentation, ils écoutent, remplissent leur grille, et notent des commentaires. Lorsqu’ils sont membres de jury, les élèves n’observent pas toujours la même chose : ils alternent librement la répartition des trois échelles descriptives.
Les cinq minutes qui suivent sont un temps d’échanges au sein de chaque binôme pour s’accorder sur l’évaluation et les appréciations globales.
Pendant ces cinq minutes, l’orateur aurait pu remplir sa fiche d’auto-évaluation ; mais Marie-Christine Gallard a préféré permettre à chacun de souffler, de se remettre de ses émotions : “ils ont mesuré que parler pendant cinq minutes pour convaincre est une épreuve à la fois intellectuelle et physique. Je n’ai donné les fiches d’auto-évaluation qu’à la fin : ils ne pouvaient pas les compléter tant qu’ils n’avaient pas eu le retour de leurs camarades ni le regard sur tous les oraux du groupe.”
Pour finir, l’orateur rejoint son jury pour un débriefing constructif : les trois binômes du groupe lui font un retour, constructif.

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