innovation pédagogique

Au départ, le dispositif prévoyait une disposition en îlots pour les deux classes, avec des groupes hétérogènes constitués par les professeures. Mais ce choix n’a pas fonctionné dans la classe de Madame Roméjon : les élèves ont eu besoin d’un cadre rassurant pour être capables de communiquer. Ils se sont donc associés par affinités. Certains ont préféré constituer des binômes plutôt que des groupes. Chacun a choisi un fonctionnement sécurisant pour appréhender et construire cette autonomie nouvelle. Quelques élèves, plus en difficultés, ont choisi de rester entre eux. Dans la classe de L. Hennard, la question de la formation des groupes ne s’est pas posée de la même façon. Les élèves s’expriment avec facilité, posent des questions. Ils ont accepté les groupes de départ mais ont parfois changé eux-mêmes de groupe au fil de l’année ou des séances voire d’un exercice à l’autre, selon les besoins. Cette liberté dans la constitution des équipes a impacté la qualité de l’implication : tous les élèves étaient d’accord et prêts pour travailler en groupe.