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la posture enseignante

Les pratiques de classe mutuelle mises en œuvre par Stéphanie Cailleau au sein de sa classe, invite à porter le regard sur les postures enseignantes investies pendant la séance. Ces postures sont théorisées par Dominique Bucheton, professeure honoraire des Universités.
Lors de ces séances, le savoir est décentré et l'enseignante entre dans une posture de lâcher-prise. L'outillage didactique de la séance permet aux élèves de résoudre seuls ou ensemble la tâche donnée. Les élèves sont responsables de leur travail et expérimentent les chemins qu'ils choisissent.

Ces trois photos montrent bien comment les élèves s'emparent des tableaux et la position de lâcher-prise de l'enseignante qui, absente de ces images, est présente dans l'espace. La position de retrait de l'enseignante et l'utilisation des tableaux par les élèves, lui permettent d'identifier plus rapidement les besoins des élèves.
Ici, la table ressource qui favorise l'autonomie. Face à une situation bloquante, l'élève est invité à faire un choix entre plusieurs possibilités pour répondre à son questionnement en utilisant les outils à sa disposition ou à travers la discussion avec ses camarades.
Les besoins étant identifiés, l'enseignante va basculer plus facilement dans une posture d'accompagnement. Elle se déplace auprès des élèves, “Est-ce que vous avez besoin ou voulez qu'on échange ?” demande-t-elle souvent, incitant à la reformulation. Cette reformulation est un gain pour l'enseignant, elle permet la vérification de la bonne construction des savoirs. Elle apporte alors son aide à ceux qui en ont besoin en fonction de l'avancée de la tâche et des obstacles.

  Ici, Stéphanie Cailleau demande à ses élèves de leur "raconter l'histoire" de la construction de la notion scientifique. Elle vérifie ainsi l'exactitude de la suite logique des éléments. Selon les besoins, elle étaye les savoirs. C'est la posture d'enseignement.
 
  Lors du regroupement final, tous se réunissent autour de l'un des tableaux. Stéphanie structure les savoirs dont elle est la garante. C'est un temps de bilan où l'on revient sur les productions présentent sur les tableaux en les commentant. Lors de ce retour, l'enseignant ou les élèves apportent si besoin des corrections. 
 

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