"Mettre
en situation, plutôt que
devant une situation" est le credo qui guide l'ensemble du projet. Il s'agit de créer du bizarre, de l'inattendu, pour emmener tout le monde dans une expérience qui va fédérer l'école tout en permettant de mieux comprendre, en le vivant, ce que peut être l'univers surréaliste. Un lundi matin, en apparence ordinaire, enfants, parents et enseignants arrivent donc dans le hall de l'école, comme tous les autres jours. Et là, surprise ! Le hall est métamorphosé en un QG (quartier général) de police à l'ancienne, avec bureau, lampe, machine à écrire mécanique, périmètre de sécurité et panneaux où s'affichent des indices (les suspects, à commencer par les enseignants, des extraits de journaux relatant l'événement, des photographies, l'avis de recherche...). C'est le centre névralgique de l'opération qui va mobiliser toute l'école pendant une semaine d'enquête. Au centre, se dresse monsieur Magritte lui-même (une silhouette en contreplaqué de deux mètres de haut sur laquelle Margot a peint notre homme). Mais un Magritte
sans son célèbre melon ! Stupeur de tout le monde... Que cela peut-il bien signifier ?
Chaque classe va soigneusement inspecter le QG truffé d'indices, pour tenter de comprendre ce qui se passe. Sur l'antique machine à écrire, une lettre du peintre ! Des journaux, dont
Le Monde, sont affichés sur les panneaux. Les choses commencent à s'éclairer : Monsieur Magritte a perdu son chapeau, et c'est aux enfants de l'école maternelle de la Plage qu'est confiée la délicate enquête. Un reportage télévisé confirme l'hypothèse, même
TF1 en parle ! Magritte lui-même (doublé pour l'occasion) y exprime son désarroi et l'espoir qu'il fonde dans les recherches des petits Montois. On découvre aussi des grandes enveloppes, une pour chaque classe. À l'intérieur, une lettre (
voir annexe) et un indice : une photographie. L'enquête est lancée, les enfants impliqués dans la recherche qui leur est proposée sont d'emblée projetés dans une aventure qui ne fait pourtant que commencer...