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un outil de suivi pour l’élève créé en 2009
NB : Les citations de ce feuillet, sauf mention contraires, sont issues du mémoire du 2CA-SH de B. Tiberge, rédigé en 2009, p. 20 à 24.
Dans son mémoire du 2CA-SH, B. Tiberge constate que ses élèves “ne sont pas habitués dans leur milieu à analyser leurs pratiques” et souhaite donc développer un outil qui leur permette “de réfléchir à leur activité et d’assimiler plus rapidement et plus facilement les compétences qu’il aura travaillées”.
Cet outil, que l’enseignant souhaite “au plus près de la réalité qui attend l’élève en entreprise”, prendra la forme d’un livret de compétences “référençant chaque compétence et savoir-être que l’élève devra avoir acquis à la fin de sa formation de CAP menuisier”.
Ce livret se présente en deux parties :
Les principaux objectifs que B. Tiberge attribue à ce livret de compétences sont les suivants :
Dans son mémoire du 2CA-SH, B. Tiberge constate que ses élèves “ne sont pas habitués dans leur milieu à analyser leurs pratiques” et souhaite donc développer un outil qui leur permette “de réfléchir à leur activité et d’assimiler plus rapidement et plus facilement les compétences qu’il aura travaillées”.
Cet outil, que l’enseignant souhaite “au plus près de la réalité qui attend l’élève en entreprise”, prendra la forme d’un livret de compétences “référençant chaque compétence et savoir-être que l’élève devra avoir acquis à la fin de sa formation de CAP menuisier”.
Ce livret se présente en deux parties :
• “une partie axée sur les compétences techniques, compétence étant compris au sens le plus concret possible, sens qui correspond à 'tâche' ou 'activité' dans le référentiel de formation de CAP menuiserie.” B. Tiberge souhaite qu’avec cet outil l’élève puisse réellement comprendre ses acquis et ses compétences. Il donne ainsi dans son mémoire l’exemple d’une compétence du référentiel menuiserie : “traduire graphiquement une solution technique qui n’a pas de sens pour la plupart des élèves”. Il la reformule ainsi dans son outil d’évaluation : “Être capable de tracer des pièces à l’aide d’un plan”, ce qui, en effet, paraît plus clair et concret dans la formulation.
Enfin, les compétences techniques seront décomposées en “paliers d’acquisition qui seront appelés 'unités de compétences'. L’objectif est que la grille soit plus lisible et facile à gérer pour les élèves.”
B. Tiberge a aussi veillé dans la construction de cette grille à ce que “les élèves puissent accéder à une autre unité de compétence, même si la précédente n’est pas validée totalement. Ils pourront revenir plus tard sur les unités non validées.” Enfin, l’enseignant espère que cet outil “permette à l’élève, même sans l’obtention du CAP, de mettre en avant ses compétences”.
• Une partie axée sur les “compétences transversales (compétences sociales, d’autonomie et d’initiatives)”, qui permettra d’avoir un suivi de l’élève concernant le savoir-être, la capacité à vivre en société et à respecter les règles, ainsi que les capacités concernant l’autonomie et l’esprit d’initiative.
Enfin, les compétences techniques seront décomposées en “paliers d’acquisition qui seront appelés 'unités de compétences'. L’objectif est que la grille soit plus lisible et facile à gérer pour les élèves.”
B. Tiberge a aussi veillé dans la construction de cette grille à ce que “les élèves puissent accéder à une autre unité de compétence, même si la précédente n’est pas validée totalement. Ils pourront revenir plus tard sur les unités non validées.” Enfin, l’enseignant espère que cet outil “permette à l’élève, même sans l’obtention du CAP, de mettre en avant ses compétences”.
• Une partie axée sur les “compétences transversales (compétences sociales, d’autonomie et d’initiatives)”, qui permettra d’avoir un suivi de l’élève concernant le savoir-être, la capacité à vivre en société et à respecter les règles, ainsi que les capacités concernant l’autonomie et l’esprit d’initiative.
Les principaux objectifs que B. Tiberge attribue à ce livret de compétences sont les suivants :
- il présente à l’élève ce qui est attendu de lui lors de sa formation ;
- il permet à l’élève de suivre sa progression ;
- il permet à l’élève de s’auto-évaluer ;
- il permet à l’élève de répertorier tout ce qu’il est capable de faire ;
- il peut être utilisé par le maître de stage et favoriser le travail avec les entreprises ;
- il permet à l’équipe pédagogique d’avoir un suivi commun de l’élève.
Ce dernier point est intéressant car dès 2009, B. Tiberge relève l’importance d’une démarche collective pour faire évoluer l’évaluation des compétences des élèves, soulignant “l’importance que tous les professeurs utilisent le même document de suivi, pour communiquer facilement sur l’évolution des élèves et afin que les élèves n’aient pas à s ‘adapter aux différentes pratiques d’évaluation des professeurs.”
- il permet à l’élève de s’auto-évaluer ;
- il permet à l’élève de répertorier tout ce qu’il est capable de faire ;
- il peut être utilisé par le maître de stage et favoriser le travail avec les entreprises ;
- il permet à l’équipe pédagogique d’avoir un suivi commun de l’élève.
Ce dernier point est intéressant car dès 2009, B. Tiberge relève l’importance d’une démarche collective pour faire évoluer l’évaluation des compétences des élèves, soulignant “l’importance que tous les professeurs utilisent le même document de suivi, pour communiquer facilement sur l’évolution des élèves et afin que les élèves n’aient pas à s ‘adapter aux différentes pratiques d’évaluation des professeurs.”
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