innovation pédagogique

Axe 1 : Du socle au parcours de réussite.
Axe 2 : Rendre plus efficace l'information pour une orientation choisie.
Axe 3 : Améliorer l'apprentissage des langues vivantes et rendre l'éducation artistique et culturelle accessible à tous.

Tous les élèves en difficulté surtout en 4ème et 3ème  dans les disciplines nécessitant des pré requis (mathématiques, Langues Vivantes, Français).

Si oui, composition de l'équipe actuelle ou composition envisagée (nom, prénom, fonction de ses membres, répartition des tâches...).
Par des professeurs volontaires enseignants dans des disciplines nécessitant des pré requis (maths, français, LV).
Quatre professeurs intègrent plus  le décloisonnement à leurs pratiques pédagogiques : Mme Oudin (français) Mme Geslot et M.Taveau (anglais).

Le professeur propose à son élève de suivre les cours d'un niveau inférieur quand il constate que des connaissances et des compétences font défaut pour en acquérir de nouvelles. Le professeur prend contact avec son collègue pour intégrer au moment opportun l'élève au cours. Ce dispositif n'est mis en place que sur la base du volontariat de l'élève qui ne doit pas considérer l'intégration comme "humiliante" et avec l'accord des parents. Il arrive souvent que le professeur intègre l'élève dans un cours qu'il assure lui-même à un niveau inférieur. Nous constatons que depuis la mise en place du décloisonnement il y a 3 ans, de plus en plus élèves font maintenant la demande d'intégration dans une autre classe pour reprendre des notions non acquises. Ce décloisonnement se fait rarement sur du long terme  et ce pour plusieurs raisons : d'une part, quand il s'agit d'élèves de 3ème, il n'est pas envisageable de priver l'élève de l'enseignement qui lui est dû avec sa classe et les élèves de 3ème ont peu de temps libre (pour les élèves d'autres niveaux, il est plus facile d'avoir recours aux heures de permanence), d'autre part le décloisonnement n'est qu'une réponse possible à une aide ciblée et ponctuelle.

Moyens humains. Quelques HSE sont attribuées aux enseignants qui participent au dispositif mais cette rémunération est loin de rétribuer le travail engagé.

Il est innovant dans la mesure où l'élève n'est pas "prisonnier"  de sa classe en ce qui concerne les apprentissages. Il peut à la fois retourner dans une classe de niveau inférieur. La notion d'acquisition de savoirs et de compétences est pensée sur la scolarité et non sur l'année scolaire.

Probablement le fait de proposer un  cours "à la carte" en fonction des besoins ciblés. Nous sommes bien dans la mise en place de l'individualisation des parcours. Toutefois, ce dispositif ne peut concerner qu'un nombre limité d'élèves pour les raisons suivantes : seuls les volontaires bénéficient de ce décloisonnement, certaines classes sont chargées et il est difficile d'intégrer un nouvel élève. Il est aussi innovant dans la mesure où cette pratique pédagogique se fait couramment dans le premier degré mais pas dans le second degré.

Nous avons remarqué qu'outre l'amélioration des résultats constatée, les élèves qui bénéficient du décloisonnement deviennent plus autonomes et gagnent de la confiance en eux. Ils deviennent également plus acteurs dans leurs apprentissages puisqu'ils demandent parfois à assister à un cours de niveau inférieur. Ils comprennent la nécessité de l'acquisition de certains savoirs à un moment donné de leur scolarité.
Le taux de réussite au DNB est passé de 68 % en 2010 à 76 %.
Le taux de maîtrise du niveau A2 est passé de 73 % à 95 %.
Le dispositif est également important pour les élèves de la classe d'accueil qui prennent conscience que la notion qui leur est expliquée est importante pour leur scolarité à venir.

L'évaluation du dispositif se fait naturellement par une amélioration des résultats de l'élève dans sa division d'origine.
Une évaluation de l'impact du travail réalisé dans ce cadre au travers de la construction par ces élèves des attendus du socle commun (socle validé) et pas seulement par leur réussite au DNB apparaît pertinente.

Regard extérieur pour améliorer l'efficacité du dispositif (suivi assuré par les IPR de spécialité).