. informer, faire découvrir la palette des champs technologiques contemporains : automatismes et mécanique des systèmes, conception et simulation assistées par ordinateur, énergie,
. faire découvrir l'esprit du bac technologique (travail sous forme de TP par petits groupes) et ses prolongements vers les sciences et technologies de l'ingénieur et des métiers porteurs d'avenir,
. faire découvrir les cohérences et les complémentarités de deux couples d'options :
. ISI et ISP ( Informatique et système de production) d'une part,
. ISI ( Initiation aux sciences de l'ingénieur) et MPI ( Mesures physiques et informatiques) d'autre part.
. développer une culture technologique large par la mise en place d'une pédagogie qui s'articule autour d'un mini-projet,
. redonner confiance par la voie scientifique et technologique.
Six établissements répondent par un rapprochement ISI-ISP et trois répondent par un rapprochement ISIMPI, initié plus récemment.
Pour les rapprochements ISI-ISP, des effets concrets sont constatés. De manière unanime, les mini-projets contribuent à la motivation voire à la remotivation des élèves. Ils permettent de véritables apprentissages en situation « vraie » et conduisent à une orientation plus réfléchie. En parallèle, les projets construits avec et par les enseignants, privilégient le travail en équipe et relancent parfois des dynamiques pédagogiques. L'impact sur les effectifs est tangible pour les expériences d'options les plus anciennes. Pour les rapprochements ISI-MPI, plus récents, des effets sont perceptibles ( valorisation des élèves, sensibilisation à un parcours post bac, ...) mais non encore totalement attestés. Les équipes en attendent des modifications de choix d'orientation. Des questions d'organisation n'ont pas manqué de se poser dans les deux types de rapprochement : progression commune et articulation des différents groupes, intégration de nouveaux créneaux horaires en atelier, gestion des emplois du temps sur l'année. Cependant l'ingéniosité déployée par les équipes et tout particulièrement les chefs de travaux ont eu raison des difficultés.
Christine Ladret, Mission de Valorisation de l'Innovation Pédagogique