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boîte à outils - collège de l'Èvre - 49

Des progressions qui s’imbriquent

Exemple d’une séquence : Organisation et gestion des données à l’aide d’un tableau
En SVT : Caractéristiques de l’environnement et répartition des êtres vivants.
Il s’agit de réaliser des mesures afin d’établir des caractéristiques d’un milieu. La représentation des résultats est aussi un moment clé de cet enseignement. La forme choisie permet de formuler, plus ou moins efficacement, des hypothèses.
En mathématiques : Organisation et représentation des données
Plusieurs outils sont utilisables pour représenter des données. Suivant la nature des données, un outil peut être plus pertinent qu’un autre. L’application concrète, ici en sciences et vie de la terre, permet de mettre en évidence l’importance du choix du bon outil pour l’élève.

Le schéma ci-dessous permet de comprendre les implications d’une telle coopération.

 
Déroulement :
D’abord, en SVT, une problématique est posée sur la répartition des organismes vivants dans le milieu.
Les élèves observent et recensent des informations.
Ils réalisent des mesures.

Puis, en coopération : pendant le cours de SVT, le professeur de mathématiques est présent.
Les élèves convertissent des mesures et organisent les informations récoltées en construisant des tableaux (simple entrée).

Puis en mathématiques :
À partir des tableaux réalisés, les élèves recherchent la meilleure façon de synthétiser les données. La notion de tableau double entrée est alors dégagée par les élèves eux-mêmes. On rédige une partie cours basée sur leur tableau et leurs mesures, qui sera à nouveau exploitée en SVT lors de la prochaine séance.

Enfin, hors cadre, dans chaque discipline :
Les compétences de lecture et d’interprétation de tableaux sont exploitées dans les séances suivantes en mathématiques en en SVT sur des situations qui peuvent, cette fois-ci, être internes à la discipline.
 
Document présentant les progressions mises en place par les enseignants.


Du classement et des attributs pour un nouveau concept

Exemple de coopération pour illustrer la mise en place de stratégies d’apprentissage communes. Les propos, qui suivent, illustrent le document.

En mathématique, en SVT, il est souvent demandé aux élèves de trier, de classer… Classer, c’est regrouper des objets suivant une caractéristique commune. Voir la rubrique « chercher » pour aller plus loin.
Demander aux élèves de réaliser des classements en mathématiques et en SVT permet de créer du lien, de transférer des méthodologies d’une discipline à une autre.

Globalement, deux situations peuvent se présenter :
1. Les élèves sont amenés à classer des objets en fonction de caractéristiques données par les professeurs.
En SVT, on parle d’attributs. Les attributs ne sont justes que s’ils permettent une classification en groupes emboîtés, c’est-à-dire en groupes disjoints.
Par exemple, la condition "avoir un bec" n’est pas un attribut.

En mathématiques, suivant la notion abordée, on peut avoir des groupes emboîtés ou non.
Par exemple, comme le propose l’équipe dans le document joint, on peut classer des figures en groupes emboîtés, la caractéristique étant alors le nombre de côtés pour un polygone.
Par contre, on peut aussi classer les quadrilatères, en familles qui ne seront pas des groupes emboîtés. Les carrés se trouvent à l’intersection des groupes losanges et rectangles.

2. Les élèves sont amenés à trouver les caractéristiques, comme le montre la séance autour du vocabulaire des solides dans le document présenté.

Il s’agit ici de construire un concept qui n’est pas sans rappeler les travaux de Britt-Mari Barth (voir partie "recherche").


Le livret participatif des progrès
© (Un copyright est déposé pour l’utilisation de ce nom)

Un exemple de livret est proposé et commenté par l’auteur Patricia Dollet.

Cet outil permet de visualiser les progrès de l’élève sur un ensemble de compétences définies par l’équipe.
Il est participatif, dans le sens où tous les acteurs interviennent dans l’évaluation. Il peut en effet s’agir d’auto-évaluation (l’élève), de co-évaluation (évaluations entre élèves) ou d’évaluation par les enseignants formative uniquement (présentée comme conseils d’entraînement pour les élèves). Il est très important d’établir la confiance avec les élèves pour libérer sans crainte leur réflexion autour de leurs erreurs.

Fonctionnement
 :
Pour chaque compétence à travailler il est proposé un certain nombre d’activités pendant les séances de cours. Pour chacune de ces activités, quatre rectangles vierges (ou chevrons) sont représentés. Ils servent, en coloriant le nombre de rectangles(ou chevrons) nécessaires, à établir l’un des quatre niveaux d’acquisition. L'observation peut être menée par l’élève, un autre élève ou un professeur pendant l’activité.
Le niveau d’acquisition est déterminé à partir d’échelles descriptives (dernière page du document) que tous les acteurs connaissent.
- Cela permet une évaluation objective
- Cela permet aussi la formalisation : il est demandé d’écrire son choix.
 
L’outil aide les élèves à rendre compte de leurs difficultés en les incitants à s’autoévaluer et à formaliser les choix. Il est prévu que le terme "difficulté " se transforme en "défi".
- Il aide aussi les élèves à chercher comment procéder pour, soit éviter la même erreur lors d’un prochain exercice du même type, soit trouver un autre mécanisme de raisonnement ou de procédure qui leur permette de mieux réussir l’activité.
Une relation de confiance et de meilleure estime de soi se met en place.

En s’appuyant sur ce document, l’équipe met en place de l’accompagnement personnalisé par la différenciation.

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