innovation pédagogique

• L’établissement a fait le choix de “l’heure projet” en 5e et laisse toute liberté aux enseignants d’y mener les projets qu’ils souhaitent. Une heure est donc attribuée à toutes les classes de 5e – c’est ce qui a permis la mise en place de la classe Freinet. Elle est inscrite à l’emploi du temps des élèves et n’entre pas en concurrence avec l’heure de vie de classe, placée sur un autre créneau.

• Les enseignants sur cette heure projet laissent une grande place au choix de l’élève, à son autonomie, à la prise d’initiative et aux décisions collectives.

• Les enseignants se retrouvent une fois en début de période pour planifier le projet sur les semaines à venir. Ils échangent beaucoup par mail et de manière informelle : il s’agit surtout de susciter sans diriger les projets, au risque que cela ne devienne les projets des professeurs. Il faut accueillir l’imprévu et les besoins authentiques des élèves. L’enseignant s’adapte et évolue avec le groupe. Il accompagne les demandes, voire saisit les opportunités.

• L’implication et retour des parents
Les parents d’élèves font preuve de curiosité dès le début de projet, même si une maman a cru que son enfant avait été sélectionné en fonction de son niveau pour participer à l’expérimentation. Aujourd’hui, les retours sont positifs, deux mamans ont demandé de la documentation sur la méthode Freinet.
Les parents sont invités à venir présenter leur profession ou à assister à des cours, à venir présenter leur profession.
Ceux qui sont venus ont eu beaucoup de succès, certains élèves étaient très fiers de voir leurs parents au collège.