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paroles d'équipes - collège Petite Lande - 44
• Madame F. S.
"Le suivi personnalisé en AP a permis une bonne stabilité dans la relation entre les élèves et professeurs. Les élèves semblent avoir moins peur d'intervenir, ce qui traduit de la confiance en eux, confiance dans les adultes et autonomie croissante. Nous constatons un véritable "esprit de classe". La progression des élèves est indiscutable : chacun a avancé par rapport à ce qu'il était, à ce qu'il savait faire. Et certains élèves ont été diagnostiqués comme faibles voire très faibles.
C'est une expérience qui a permis la disparition du stress et a permis de donner du temps aux élèves plus lents dans l'acquisition et la réalisation. Les élèves ne sont pas dans l'urgence : on peut reprendre. On a rattrapé une décrocheuse (2014-2015). Les bons élèves n'ont pas été tirés vers le bas.
La collaboration en maths a été très poussée avec les élèves ressources."
• Mme B.
"Les élèves savent mieux se juger.
Pour l'évaluation, les élèves ont été moins préoccupés par leur positionnement dans la classe. Et la couleur rose est restée stimulante.
"Il est décidé de demander à d’autres collèges qui expérimentent les classes sans note (le collège Sophie Germain) des conseils quant au bulletin; nous savons, déjà, que les couleurs choisies seront à changer. Il faudra, également, penser à consulter les écoles primaires qui fonctionnent déjà avec des couleurs."
"En outre, l’équipe souhaite créer avec madame la Principale un bulletin sans notes plus lisible et plus adapté au dispositif (les items et cette manière d’évaluer pourront ainsi être récupérés par les enseignants qui désireraient, pour toutes leurs classes, évaluer mais ne plus noter)."
"Le rôle du professeur principal est évoqué. Celui des classes sans note a beaucoup de travail."
• "Mme S. qui intégrait, cette année, la classe sans note, approuve le système des couleurs et est convaincue par le dispositif. En revanche, intégrer les commentaires au bulletin est "dur" à réaliser mais le rendu sur les compétences en évaluation lecture, par exemple, est très visuel. La différenciation en AP, particulièrement, est riche également."
• "Mme V. indique que "la fiche-navette" sur les compétences transversales est lourde à remplir pour le retour aux parents. Peut-être devrait-on imaginer seulement deux allers - retours dans l’année en novembre au moment de la première réunion avec les parents puis avant les vacances d’avril ou en mai. Ou bien, garder cette fiche comme outil profs/élèves : elle permet alors de faire le point sur la classe et son fonctionnement (la lire dans l’autre sens)."
• Mme V. dit "n’avoir pas eu le temps de s’investir dans la classe sans note à cause de la réforme du collège. Elle n’a pas encore travaillé sur l’échelle descriptive car ses outils ne sont pas suffisamment formalisés (problème de progressivité). Elle souhaite construire un outil d’évaluation des travaux de groupe et est d’accord pour les deux classes sans note en 2017-2018."
• "Mme M. rencontre le même souci que l'an dernier sur l'évaluation : ne voyant les élèves qu'une fois dans la semaine, elle ne peut pas, comme en français ou en mathématiques, leur proposer de choisir le moment où ils seront évalués. Cette année, la difficulté qui se rajoute est due à la réforme : les enseignants ont peu de temps pour préparer des échelles descriptives et une pédagogie, plus différenciée, qui pourrait permettre aux élèves de mieux cibler leurs axes de progression. Elle remarque que les élèves savent très bien s'autoévaluer après deux mois environ, mais beaucoup ne savent pas ce qu'ils doivent faire pour s'améliorer."
"Le suivi personnalisé en AP a permis une bonne stabilité dans la relation entre les élèves et professeurs. Les élèves semblent avoir moins peur d'intervenir, ce qui traduit de la confiance en eux, confiance dans les adultes et autonomie croissante. Nous constatons un véritable "esprit de classe". La progression des élèves est indiscutable : chacun a avancé par rapport à ce qu'il était, à ce qu'il savait faire. Et certains élèves ont été diagnostiqués comme faibles voire très faibles.
C'est une expérience qui a permis la disparition du stress et a permis de donner du temps aux élèves plus lents dans l'acquisition et la réalisation. Les élèves ne sont pas dans l'urgence : on peut reprendre. On a rattrapé une décrocheuse (2014-2015). Les bons élèves n'ont pas été tirés vers le bas.
La collaboration en maths a été très poussée avec les élèves ressources."
• Mme B.
"Les élèves savent mieux se juger.
Pour l'évaluation, les élèves ont été moins préoccupés par leur positionnement dans la classe. Et la couleur rose est restée stimulante.
"Il est décidé de demander à d’autres collèges qui expérimentent les classes sans note (le collège Sophie Germain) des conseils quant au bulletin; nous savons, déjà, que les couleurs choisies seront à changer. Il faudra, également, penser à consulter les écoles primaires qui fonctionnent déjà avec des couleurs."
"En outre, l’équipe souhaite créer avec madame la Principale un bulletin sans notes plus lisible et plus adapté au dispositif (les items et cette manière d’évaluer pourront ainsi être récupérés par les enseignants qui désireraient, pour toutes leurs classes, évaluer mais ne plus noter)."
"Le rôle du professeur principal est évoqué. Celui des classes sans note a beaucoup de travail."
• "Mme S. qui intégrait, cette année, la classe sans note, approuve le système des couleurs et est convaincue par le dispositif. En revanche, intégrer les commentaires au bulletin est "dur" à réaliser mais le rendu sur les compétences en évaluation lecture, par exemple, est très visuel. La différenciation en AP, particulièrement, est riche également."
• "Mme T. a, depuis juin 2016, encore retravaillé et reformulé la liste des compétences en Info-documentation à évaluer lorsqu’un élève se trouve au CDI, lors d’un travail de recherche. Cela permet une observation plus fine du travail des élèves et de leurs besoins. On notera cependant que, si l’AP était fléché, ou tout au moins programmé au CDI de façon plus soutenu, pour toutes les classes, cela permettrait un meilleur travail, plus efficace et plus complet."
• "Mme V. indique que "la fiche-navette" sur les compétences transversales est lourde à remplir pour le retour aux parents. Peut-être devrait-on imaginer seulement deux allers - retours dans l’année en novembre au moment de la première réunion avec les parents puis avant les vacances d’avril ou en mai. Ou bien, garder cette fiche comme outil profs/élèves : elle permet alors de faire le point sur la classe et son fonctionnement (la lire dans l’autre sens)."
• Mme V. dit "n’avoir pas eu le temps de s’investir dans la classe sans note à cause de la réforme du collège. Elle n’a pas encore travaillé sur l’échelle descriptive car ses outils ne sont pas suffisamment formalisés (problème de progressivité). Elle souhaite construire un outil d’évaluation des travaux de groupe et est d’accord pour les deux classes sans note en 2017-2018."
• "Mme M. rencontre le même souci que l'an dernier sur l'évaluation : ne voyant les élèves qu'une fois dans la semaine, elle ne peut pas, comme en français ou en mathématiques, leur proposer de choisir le moment où ils seront évalués. Cette année, la difficulté qui se rajoute est due à la réforme : les enseignants ont peu de temps pour préparer des échelles descriptives et une pédagogie, plus différenciée, qui pourrait permettre aux élèves de mieux cibler leurs axes de progression. Elle remarque que les élèves savent très bien s'autoévaluer après deux mois environ, mais beaucoup ne savent pas ce qu'ils doivent faire pour s'améliorer."
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