Cette activité s'est déroulée, dans un premier temps, en demi classe pendant une séance de travaux dirigés. Chaque élève avait à sa disposition un poste informatique équipé d'un logiciel de géométrie et pouvait utiliser sa calculatrice graphique.
La traduction géométrique des deux premières inégalités n'est pas immédiate, puis l'utilisation de deux droites passant par l'origine se répand dans la classe.
La traduction géométrique de la troisième inégalité donne lieu à plusieurs types de stratégies :
- Certains créent un point libre puis la droite passant par ce point et l'origine et affichent le coefficient directeur de cette droite. Ils déterminent une valeur approchée du paramètre a maximal par pilotage du point à la souris.
- Certains procèdent par essais successifs de modification du coefficient directeur des deux premières droites.
- Des élèves se sont rappelé la création possible d'une variable numérique puis ils ont créé la droite d'équation y = ax.
Cette dernière méthode est présentée au reste du groupe avec la possibilité du réglage de la précision de
a. Les élèves sont intéressés par la finesse de précision que procure cette fonction.
Les limites de la conjecture laissent ensuite entière place à la démonstration.
La démonstration de la conjecture est laborieuse pour beaucoup d'élèves. Le début de la démarche ne pose pas de problème, les élèves utilisent la fonction intermédiaire définie par

(la fonction intermédiaire

n'a pas été envisagée). La gestion du paramètre a les gêne tous plus ou moins longtemps au moment d'envisager une étude des variations. Chaque élève a pu disposer du temps nécessaire pour surmonter ses blocages. Quelques élèves mènent la démonstration à terme avant la fin de la séance, mais les autres sont à des étapes diverses. Une mise au point sur la mise en œuvre est faite avec tout le groupe et chacun doit poursuivre sa démonstration pour la prochaine séance.