Les élèves travaillent avec géogébra . Ils n'ont pas de mal à construire une figure dynamique : les notions de point fixe et point mobile sur un cercle ont déjà été rencontrées ainsi que l'utilisation des outils de construction.
En faisant bouger le point M sur le cercle () de diamètre [AB], ils s'aperçoivent que le point H décrit un cercle. Pour mieux visualiser ce cercle, ils demandent une trace active du point H. Ils découvrent que H semble se déplacer sur un cercle de même rayon que (). Il reste à découvrir le centre de ce nouveau cercle.
Certains élèves, voulant sans doute tester des cas particuliers, se demandent ce qui se passe quand M est en A ou en C.
D'autres commencent à repérer des invariants : « la distance entre H et M, elle ne bouge pas » . Puis encore mieux : « le vecteur

est fixe » et enfin « le vecteur

est toujours égal au vecteur

». Cette idée est consolidée en activant la trace du vecteur

.
Le mot translation apparaît. Le point H est sans doute l'image du point M par la translation de vecteur

.
Certains ont tracé le quadrilatère MHCB : cette idée est communiquée à l'ensemble de la classe.
Le quadrilatère MHCB ressemble tout à fait à un parallélogramme.
Les idées pour établir la preuve de ce résultat sont longues à venir : dans ce contexte, les élèves ont du mal à reconnaître les propriétés d'un triangle inscrit dans un cercle de diamètre [AB] et à utiliser les propriétés de l'orthocentre. Ainsi les droites (BC) et (MH) sont parallèles car elles sont toutes les deux perpendiculaires à (AC) et il en est de même pour les droites (CH) et (BM) qui sont toutes les deux perpendiculaires à (AM).
Il reste à rédiger en tenant compte des cas particuliers évoqués plus haut (M distinct de A et de C)