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définitions Traditionnellement la façade est la partie verticale de l'édifice. Un édifice est bien entendu constitué de plusieurs parties verticales, par abus de langage, on a parlé de « la façade » comme étant la façade principale, celle qui donne sur la rue ou dans l'axe d'un ordonnancement généré ou non par le bâtiment. Elle exprime donc la manière de se montrer du bâtiment : son rapport au sol, son « élévation », son rapport au ciel (skyline) d'une part, ses rapports avec les voisins ou ses autres façades, d'autre part. Dans les régions européennes où il pleut beaucoup, la façade ou mur « gouttereau » se distingue du « pignon » qui se termine par une forme triangulaire portant la charpente. Les édifices les plus « nobles » ou importants étaient ceux qui ne montraient pas de pignon (toits à quatre pentes) ou même à certaines époques cachaient leurs toits (château de Versailles). Une façade est également le dessin de ce plan vertical (projection orthogonale sur un plan vertical), on peut alors aussi parler d'élévation (l'élévation de la façade ou du pignon par exemple!). La façade peut répondre à des tracés régulateurs, montrer une surface particulière, et être le résultat d'une enveloppe qui protège le bâtiment. Certains projets n'obéissant pas au « poème de l'angle droit » présentent des formes géométrique si complexes qu'elles remettent en cause la notion de façade en déstructurant la planéité de l'élévation. Louis Kahn propose une analyse de la façade la décomposant en organes fonctionnellement distincts : structure, verre, protection. Cette décomposition permet une « ouverture » du mur créatrice d'espaces « intermédiaires » dehors-dedans ou dedans-dehors (voir schéma ci-contre et la citation à l'article « ouvertures »). |
vocabulaire façade, élévation, pignon, surface, enveloppe |
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes