Le premier constat qui ressort est la satisfaction générale. Les raisons ne manquent pas : motivation et investissement des élèves, intérêt - pour les lycéens comme pour leurs professeurs - d'une pédagogie de projet qui dynamise et donne sens aux apprentissages, richesse et caractère formateur du travail en bidisciplinarité (pour les LS), intérêt de construire les activités autour d'une problématique motivante et porteuse de sens, pertinence d'une approche qui allie de réelles ambitions culturelles et leurs transpositions dans le monde du concret... Ceci dit, la mise en place des EDE n'a pas été sans mal, et l'investissement demandé, dans le travail de préparation en amont comme dans le suivi de l'année, a été plus que conséquent. Mais, au moins, ce travail trouve amplement sa justification. Les activités proposées mettent en œuvre des compétences importantes à la réussite des études secondaires et supérieures, comme les techniques de recherche documentaire, la maîtrise des outils informatiques ou la démarche de recherche, puis de restitution. Pour les enseignants comme pour les élèves, les EDE apparaissent comme un espace de liberté et de créativité. L'espace "d'innovation pédagogique" affirmé dans les textes est une bouffée d'oxygène appréciée (
voir annexe). Les EDE donnent sens aux disciplines, ont constaté les enseignants, et ont permis un incontestable enrichissement culturel des élèves. Ce qui reste parfois très abstrait aux yeux des élèves trouve un sens, grâce aux activités proposées, dans leur application concrète, au cœur de la vie "réelle".