innovation pédagogique

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L’un des fondements du co-enseignement, à la différence de la co-intervention, est d’occuper le même lieu. C. Geoffroy et S. Alain remplissent cette modalité sur des temps réguliers dans leur école. Le type de co-intervention qu’ils pratiquent se situerait à la frontière de ces modèles. Les enseignements se focalisent en effet sur le même objectif mais prennent d’autres voies pour y parvenir. Enfin, tout est préparé à deux pour éviter des séances rendues "étanches" les unes des autres et mieux permettre les feedback, essentiels pour les élèves.
L’idée maîtresse étant de ne pas "classer les élèves" mais de brasser les cohortes, les groupes varient : groupes de niveaux, groupes homogènes, ou hétérogènes. Les enseignants, pour des objectifs plus complexes, font le choix d’accueillir un groupe d’élèves restreint tandis que les autres travaillent en autonomie, avec le plan de travail par exemple, lorsque les taches nécessitent davantage d’étayage ou de suivi. Il s’agit avant tout d’expérimenter tous les possibles dans la coopération et l’interaction. Plusieurs modalités de co-enseignement sont ainsi proposées aux élèves qui reprennent l’emploi du temps provisoire ci-dessous : temps en tandem pour les restitutions orales par exemple, "l’un enseigne quand l’autre aide" ou "les deux aident"lorsqu’il s’agit d’ateliers ou de groupes dirigés.

Ce texte "présente les résultats de travaux scientifiques portant sur les effets de deux modèles de service entre enseignants (co-intervention et co-enseignement) sur les apprentissages des élèves, surtout ceux les plus en difficulté et sur le développement professionnel des enseignants." Les pages 10 et 11 mettent notamment en lumière les exigences de chaque modalité de co-enseignement.