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décryptage du guide “Je pars en PFMP”

La posture professionnelle ne se construit pas que sur le terrain. Pour éviter de mettre en parallèle deux temps d’apprentissage (temps au lycée/temps sur le terrain), pour éviter d’opposer des temps dans et hors, Nadège Aubert met l’accent sur l’intérêt et la qualité du travail en amont (la préparation) et du travail effectué après les PFMP. Elle a donc élaboré des fiches-ressources que les élèves emportent avec eux en stage. Pour elle, “il s'agit d'harmoniser théorie et pratique afin de donner sens et cohérence au parcours professionnel. Pour ce faire, il nous faut partir de leur expérience professionnelle et apporter des savoirs en réponse à leur questionnement, à la nécessité d’adopter une posture professionnelle, à comprendre le "travail en équipe" par la qualité de l’accueil reçu”.

Le travail en amont
La première phase du travail préparatoire est la découverte et l’appropriation du dossier “je pars en PFMP”. Les élèves vont devoir d’abord identifier puis consigner dans ce document les objectifs que chacun se fixe pour le stage à venir : objectifs liés à la personnalité de chacun et aux compétences professionnelles à construire.
Le dossier a pour principale vocation de laisser explicite, tout au long du stage, l’enseignement reçu au lycée. Il est divisé en deux parties : définition d’un protocole et recueil d’observations. De ces deux volets, le premier reprend des contenus abordés en cours alors que le second constitue une commande en vue de préparer l’après-stage.
La première partie est un vademecum qui liste d’une part certaines des attitudes à respecter pour intégrer plus efficacement une posture professionnelle et un positionnement de stagiaire et d’autre part les limites des interventions d’un stagiaire. La seconde partie invite chaque élève à recueillir des données à partir d’observations et de constats ; ces éléments deviendront autant d’objets de réflexions collectives dès le retour au lycée. Par exemple, pour un stage en maternelle, Nadège Aubert a suivi la trame suivante : relevé de capacités langagières, relationnelles et motrices d’un enfant ; évolution de ces capacités de la petite section à la grande section de maternelle dans deux domaines (graphisme et sommeil) ; focus sur l’organisation d’une activité complexe d’apprentissages (découverte d’un album, ou d’une comptine) ; enfin, recueil d’informations sur l’organisation de l’accueil périscolaire.
Il s’agit d’inviter les lycéens à découvrir la complexité de l’accompagnement de jeunes enfants dans un cadre scolaire : singularité de chacun, multiplicité des adultes au milieu desquels il faudra trouver sa place (enseignants, atsem, parents). Les observations relevées par les élèves font apparaître des disparités entre pratiques professionnelles (par exemple, la gestion d’une activité scolaire), des divergences d’aptitudes d’enfants de même âge, voire des points communs (une qualité professionnelle : “être attentif”), … Toutes ces informations apportées par les élèves à l’issue des PFMP sont interrogées, discutées collectivement, afin d’en tirer des principes sur les gestes professionnels à intégrer.

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