innovation pédagogique

Les parents sont sans doute les premiers acteurs de l’évolution du projet. Ils ont d’abord montré une compréhensible inquiétude du fait de l’incertitude d’un nouveau projet, accordant prioritairement leur confiance en ce qui existe, et cette inquiétude s’est surtout concentrée autour du dispositif Pidapi qui peut apparaître a priori complexe. C’est finalement la mise en œuvre de ce projet qui a permis de convaincre les parents qui, même s’ils en appréciaient les intentions, avaient eu initialement l’impression que cette nouvelle organisation pédagogique exigerait d’eux un fort investissement. Côté municipalité,  Pas de soucis !, se félicite Delphine Guerrier, la directrice ; La mairie nous a vraiment accompagnés.
Si chaque enseignant s’engage à suivre le mouvement insufflé collectivement, il ne s’agit pas pour autant d’une contrainte : c’est plutôt l’adhésion à un projet collectif qui suppose la stabilité de l’équipe pédagogique.

Lydie reconnaît qu’une pause d’une année serait nécessaire pour apprécier les effets du travail accompli, pour analyser les raisons de l’efficience du dispositif et pour donner davantage de cohérence aux outils. Il faudrait du temps pour maîtriser les contraintes de tout ce dispositif collectif dans les pratiques professionnelles individuelles, et pour mieux articuler les contrats dans le fonctionnement professionnel de chaque enseignant. Mais puisque les élèves ont compris la trajectoire scolaire dessinée, se sont approprié les outils et participent activement à la dynamique initiée par leurs enseignants, le projet ne peut que se poursuivre. Il évolue au gré des obstacles rencontrés et surmontés, souvent au cours de repas méridiens riches en échanges pédagogiques.
L’école Jules-Renard est aujourd’hui une école proposant de bienveillantes exigences à ses élèves, orientée vers la réussite de chacun, motivée par la conquête individuelle de l’autonomie. Avec l’espoir que l’investissement des enseignants restera contagieux !