Contenu

innovation pédagogique

Recherche simple Vous recherchez ...

espace pédagogique > actions éducatives > innovation pédagogique > échanger > dossiers parus

ODP : Ouverture Des Possibles ?

mis à jour le 27/10/2011


echanger-123c.gif

Quand on pose la question : "comment définir l'option de découverte professionnelle ?", on répond ici : "Ouverture Des Possibles". Peu à peu, par des approches et des activités variées, l'équipe met tout en œuvre pour que les élèves élargissent un univers trop souvent limité. Ce combat pédagogique (très convivial par ailleurs) est aussi nécessaire que difficile, tant le poids des représentations et des traditions culturelles est important.

mots clés : découverte métiers, formations, ODP, recherche


Le collège Le Sourdy est un petit collège du Sud Vendée. Le lieu est loin d'être secondaire lorsqu'on aborde la question des formations et de l'emploi. Le bassin est essentiellement constitué de très petites entreprises artisanales. Pour ce qui est de la formation post-collège, de nombreuses familles ne jurent que par les maisons familiales... M. Ruiz-Lopez, principale, note combien l'école doit faire face à une paradoxale situation : de nombreux élèves s'auto-limitent dans leurs ambitions scolaires. Ce manque d'ambition est autant lié à une explication géographique que culturelle. Il existe un seul lycée public à Luçon, le plus proche ensuite est à La-Roche-sur-Yon, ville distante de quarante kilomètres. Pour certaines familles, l'internat est trop cher et trop loin. Alors le principal critère d'orientation est la distance kilométrique... Et puis, de nombreux élèves sont issus de milieux peu diplômés : la seule formation que l'on conçoit est nécessairement courte. L'ensemble de ce contexte explique combien une option telle que l'ODP peut apparaître ici comme une nécessité impérieuse. Mais peut-elle suffire à faire évoluer les mentalités ? Sa mise en place demande une énergie et une volonté dont ne manquent pas les trois membres de l'équipe : M. Senard-Gautier, professeure de technologie, qui participe également au groupe de recherche action formation (GRAF) travaillant sur l'ODP, N. Guilloton, professeur de physique et L. Thinon, assistante d'éducation. Il faut y ajouter la documentaliste, S. Joubert, qui apporte régulièrement son aide. Lucides et exigeants, ils analysent pour Échanger ce que peut apporter l'ODP, sans se voiler la face sur les difficultés qui jalonnent le chemin de sa mise en œuvre.

Une co-animation pluridisciplinaire essentielle

Comme leurs collègues du collège Chaissac de Pouzauges (lire article "Pas besoin d'aimer le cambouis pour faire l'ODP"), l'équipe d'ODP du collège Le Sourdy faisait partie l'an passé de l'expérimentation. L'aide apportée par M. Jaunet, IA-IPR de lettres, M. Pinvidic, IEN de l'enseignement technique et madameRouzic, inspectrice de l'orientation, a été appréciée dans la mesure où elle a permis d'approfondir la réflexion, de prendre une distance parfois difficile à trouver lorsque l'on est le nez dans le guidon... Le sentiment d'être épaulé est également important quand on se lance ainsi dans une totale nouveauté. Des outils ont été produits et sont réutilisés par les enseignants cette année. D'hier à aujourd'hui, ils perçoivent certaines constantes. Mais des différences ont également pu apporter une analyse comparative intéressante. La première tient à la constitution de l'équipe. L'an dernier, une enseignante de français, M. Prodhomme, s'ajoutait au trio qui poursuit sans elle l'aventure cette année. Elle a quitté l'établissement et d'importants changements dans l'équipe de cette discipline n'ont pas permis de la remplacer. Chacun des trois enseignants avait une heure, sur les trois attribuées à l'ODP, dans son emploi du temps. Cette année, elles sont réparties en deux fois une heure et demie. Les enseignants, de formation plutôt scientifique et technique, mesurent aujourd'hui combien il est nécessaire que les formations plus littéraires soient représentées dans les équipes d'ODP. Autant ils se sentent à l'aise dans certains domaines, autant ils souffrent de ne pas avoir de spécialiste pour tout ce qui est apprentissage de l'argumentation, de l'expression orale et écrite... Autant de compétences nécessaires dans les séances d'ODP lorsque les élèves doivent mener un débat, faire une synthèse, présenter un compte rendu oral... Ces apprentissages transversaux sont en cours d'acquisition au collège, et les activités menées dans le cadre de l'ODP y font largement appel : les enseignants se sentent parfois démunis pour guider les élèves dans ces domaines.


Le temps n'est pas élastique !

Autre changement par rapport à l'an dernier : la répartition des élèves dans les classes de troisième. Là encore, pour des raisons matérielles, les élèves inscrits en ODP ne proviennent plus des trois classes de troisième, mais seulement de deux, la dernière regroupant les latinistes. Il est matériellement impossible aux élèves de pratiquer deux options à la fois. À cela s'ajoute une spécificité du collège : certains d'entre eux ont, depuis la sixième, deux premières langues vivantes. Ainsi, les "meilleurs" élèves - souvent latinistes et pratiquant ce bilinguisme - se trouvent de fait exclus de l'ODP. Cela dit, l'option ne manque pas de candidats. Ils sont cette année vingt-quatre, ce qui est supérieur aux effectifs des autres divisions. Deux élèves, qui souhaitaient s'y inscrire, ont vu leur demande refusée. Il s'agit d'élèves en très grande difficulté scolaire et, au vu de l'expérience de l'an passé, les enseignants ont estimé qu'ils ne pourraient réussir à tout conjuguer. Mais ils n'ont pas été abandonnés à leur triste sort. Un soutien individualisé, assuré par l'assistante d'éducation, a été offert en contre-partie. Malheureusement, la proposition n'a pas été relevée... Trois heures en plus, ce n'est pas rien. Et cette contrainte temporelle doit être pensée en amont, notent les enseignants. Pour certains élèves, c'est énorme, et c'est autant de temps qui ne pourra pas être consacré aux autres travaux scolaires personnels. Globalement, les odépistes se situent plutôt dans la moyenne. Peu d'élèves en très grande difficulté, et peu d'élèves d'un excellent niveau. Et s'ils ne sont guère nombreux (environ un tiers) à envisager une seconde générale, cette situation relève plus d'une tendance générale, comme on l'a dit, que du public spécifique de l'option.

Pas plus pour les enseignants que pour les élèves...

Les heures d'ODP se répartissent en deux temps : deux heures consécutives non coupées par la récréation, à la demande des enseignants, le mardi matin, d'une part, et une heure le jeudi, d'autre part. Au départ, l'équipe avait envisagé de consacrer les deux heures aux différentes activités pratiques, aux travaux de groupe..., l'heure isolée étant plutôt réservée aux synthèses, bilans, mises en forme. Cette dernière heure pouvait alors aussi permettre aux enseignants une nécessaire concertation. Dans les faits, cette répartition des tâches en fonction du temps s'est avérée difficile à mettre en pratique. Ajoutons que les enseignants n'ont pas de cours dans leur emploi du temps sur l'ensemble des créneaux d'ODP, ce qui permet une co-animation pratiquée systématiquement. Celle-ci est d'autant plus nécessaire que les séances ont lieu dans deux lieux distincts. Les élèves sont souvent répartis en deux groupes, l'un travaillant dans l'une des salles, qui dispose d'ordinateurs, l'autre restant dans la seconde salle. La concertation est nécessaire, souligne l'équipe d'encadrement, mais souvent difficile à réaliser. Et pourtant, tous consacrent beaucoup de temps à l'ODP. Heureusement, l'expérience de l'an passé permet de réinvestir des travaux déjà existants. Certains outils, par ailleurs disponibles sur le site, ont été repris, certaines séquences également. Mais il n'empêche... Ceci dit, certains outils et procédures mis en place facilitent la coordination.

Question de compétences

Un classeur commun regroupe tous les documents utilisés. En début d'année, une programmation a été établie. Elle se présente sous forme de tableaux (voir annexe) reprenant les trois grands axes définis par les programmes officiels : découvrir des métiers et des activités professionnelles, des organisations, des lieux et des modalités de formation. Ce n'est pas à proprement parler une progression, mais plutôt un catalogue des différentes activités envisagées, placées horizontalement dans le tableau. Les aptitudes nécessaires à la réalisation des activités sont listées verticalement. Les enseignants cochent au fur et à mesure les aptitudes mises en œuvre. Certaines, "établir les critères de tri de l'information" par exemple, sont évidemment pratiquées régulièrement, dans de nombreuses activités. Cette répartition s'appuie sur la définition européenne de la "compétence", qui est "un ensemble indissociable et cohérent de connaissances, aptitudes et attitudes". Pour prendre un exemple simple, un footballeur "compétent" doit posséder certaines aptitudes, physiques notamment ; il doit avoir certaines connaissances, les règles du jeu par exemple ; il doit enfin mettre en pratique certaines attitudes sur le terrain, observation du jeu, anticipation, esprit d'équipe... À partir du canevas que constitue la programmation, des fiches spécifiques sont réalisées pour chacune des activités proposées aux élèves. Elles sont variées et placent toujours l'élève dans une situation de recherche et de production. Et pourtant, ou plutôt justement, elles déstabilisent certains élèves qui ne s'attendaient pas à ça.

L'ODP : fantasme et réalité

Il faut souvent lutter contre les réticences des élèves, notent les enseignants. Pour faire simple, et donc de manière un peu caricaturale, certains arrivent en ODP avec les idées suivantes : ils seront toujours dehors en visites tous azimuts, ils vont passer leur temps en stage, stage qui correspondra forcément avec l'unique métier qu'ils envisagent, et il est hors de question de s'intéresser à autre chose que cela. Alors, forcément, la réalité ne colle pas tout à fait...
L'objectif des enseignants, et avec eux des textes officiels, est bien éloigné de cela. Il s'agit avant tout de permettre une certaine ouverture d'esprit sur le monde de la formation et des professions, de développer une culture générale mais aussi certains savoir-faire transversaux. L'ODP ne doit pas être confondue avec du tourisme industriel, ajoute la principale, ce n'est ni le lieu du traitement de la difficulté scolaire, ni une classe de confirmation d'un projet professionnel précis. Il faut dire que le collège doit aussi faire avec un passé qui oriente parfois la lecture de cette nouvelle option, qui est hâtivement associée à l'ancienne troisième d'insertion naguère présente dans ses murs. Alors certains élèves trouvent qu'il y a trop de travail assis, de recherches documentaires, d'écritures à faire, et que ce qu'on fait est bien éloigné de leur futur métier... Il faut, en début d'année, convaincre certains de faire des recherches sur une profession qui n'est pas celle à laquelle ils se destinent. Ouvrir les esprits sans cesse, ce qui demande beaucoup d'énergie. Il faut que ces élèves rétifs acceptent le jeu, renoncent pour pouvoir aller à la découverte d'un inconnu vers lequel ils n'ont ni la culture, ni le désir de se tourner. Peu à peu, les choses changent mais la tâche est difficile pour les enseignants qui ne manquent pourtant ni d'imagination ni de détermination. Quelques exemples...
 

Adèle et les autres

Pour aborder la question des formations, l'une des activités s'est construite autour de la brochure de l'ONISEP. Une première exploration, guidée par un questionnaire, a permis aux élèves de comprendre la structure de l'ouvrage, et d'identifier les différentes structures de formation, du lycée d'enseignement général au centre de formation d'apprentis. Puis les élèves, par groupes de trois, sont soumis à une étude de cas. Ils disposent de documents complémentaires : des tableaux donnant les cœfficients par matière, les barèmes d'évaluation des capacités, utilisés pour classer les dossiers de candidatures lors des commissions d'affectation en seconde professionnelle avec le logiciel PAM (pré-affectation multivœux) et une carte de Vendée. Gurvan, Anouk, Alix, Zoé, Adèle sont tous de fictifs élèves de troisième. Un court texte (voir annexe) présente leur caractère, leurs goûts, notamment pour ce qui concerne le parcours scolaire et les domaines d'activités liés aux métiers. La tâche des élèves est alors de proposer un cursus de formation adapté et les établissements correspondants. Ils doivent aussi suggérer les matières scolaires dans lesquelles il faudra faire porter les efforts pour augmenter les chances de succès. Ils doivent enfin se pencher sur la question pratique de la scolarité : y a-t-il un internat dans l'établissement ? quelle est la distance entre le domicile et l'école en question ? Chaque groupe établit une réponse écrite, puis effectue une présentation orale à l'ensemble de la classe du cas qui lui est soumis. Une évaluation est ensuite effectuée, les élèves devant traiter la séquence individuellement d'un nouveau cas. Chaque étape est évaluée. Ils sont ainsi concrètement amenés à élargir leur connaissance des divers lieux de formation, ils apprennent à identifier les différents types de formation existantes, les critères de recrutement...

Une enquête au cœur de la ville

Autre exemple significatif : le rallye "À travers la ville de Luçon". Par équipes de trois ou quatre, les élèves doivent se rendre sur cinq sites. Ils sont accompagnés d'un adulte qui fait office de chauffeur. Ils sont munis d'un document qui précise les tâches à accomplir sur chacun de ces points, stratégiquement choisis (voir annexe). Le premier point se situe à la gare. Deux exemples concrets sont soumis aux enquêteurs, un peu à la manière des études de cas. Deux néo-lycéens, l'un scolarisé à Fontenay et l'autre à La Roche sont bien en peine. Faut-il mieux choisir l'internat, ou rentrer chaque soir ? en train ou en car ? Les groupes doivent consulter les horaires, demander des renseignements, calculer les coûts... avant de rendre leur verdict. L'objectif de ce premier point est bien sûr de permettre aux élèves de se familiariser avec les transports vers les lieux de formation. Le second point va leur permettre de mieux connaître les activités économiques de la ville en se rendant dans la zone industrielle. Ils identifient les entreprises, procèdent à un classement, font des clichés photographiques qui seront exploités ultérieurement. La troisième étape les conduit sur le site de l'ancien port de Luçon. Il s'agit de découvrir concrètement comment l'architecture de la ville est liée aux évolutions des métiers. Les voici donc en quête des vestiges du vieux port, ils découvrent que des bâtiments changent de fonction, comme cette ancienne minoterie. Ils vont ensuite à la mission locale, où ils font connaissance avec un organisme d'aide aux jeunes et enfin observent les vitrines pleines d'annonces des agences d'intérim. Cette découverte in situ leur permet de mesurer combien la cité est liée à son économie et à ses métiers, plus nombreux et variés qu'ils pouvaient le penser.

Le monde continue à l'extérieur de Luçon !

On pourrait citer bien d'autres exemples qui traduisent ce souci de varier les approches. Les élèves ont ainsi participé l'an dernier aux Olympiades des reporters. Par groupes, ils devaient réaliser l'interview d'un professionnel et construire un diaporama. Une équipe, qualifiée, est allée à Nantes aux finales nationales. Il fallait réaliser un reportage sur l'un des métiers, tiré au sort, présent sur le site de l'Olympiades des Métiers. Les gagnants partaient à Helsinki. Ce qui n'a pas nécessairement constitué une source de motivation, note L. Thinon, qui accompagnait les jeunes Luçonnais. En fait, ils étaient plutôt effrayés à l'idée de partir si loin, et ils n'en n'avaient, plus ou moins consciemment, pas envie. Alors ils n'ont pas donné le meilleur d'eux-mêmes. On en revient à notre leitmotiv : manque d'ambition, peur de l'éloignement, de l'inconnu... Et lorsqu'on demande à l'équipe éducative quel est finalement l'objectif essentiel de l'ODP, la réponse est unanime : il s'agit de faire découvrir tous les possibles, de montrer la large palette des formations, des métiers, des structures. Dans cette perspective, deux élèves vont chaque semaine au CDI pour réaliser une revue de presse. Aidés par la documentaliste, ils sélectionnent deux articles en lien avec le monde professionnel. Ils doivent déterminer dans quel axe se situe l'article (formations, métiers, organisations), son type (interview, enquête, reportage...) et en faire un rapide résumé. Le résultat est présenté au groupe le mardi suivant. Tout est fait pour que l'horizon des élèves s'élargisse progressivement. Ce qui se fait souvent par des recherches documentaires, en utilisant des médias variés. Pourtant, dès qu'on aborde une activité plus centrée sur l'écrit, le document à lire, les choses deviennent plus difficiles. Et ce n'est guère aisé non plus, pour certains élèves, de se projeter ainsi, ils restent dans une immédiateté culturelle, temporelle, géographique. Face à certaines activités, ils réagissent d'abord comme si cela ne les concernait pas.


Attention aux paillettes...

On mesure, dans ces conditions, tout l'intérêt que peut avoir une option telle que l'ODP. Si les élèves la pratiquant n'ont pas forcément radicalement changé leur projet initial, ils savent qu'il peut exister plusieurs voies pour l'atteindre (et pas uniquement la maison familiale située à proximité). L'ODP, ce n'est pas de l'orientation, rappellent les enseignants, mais ce qu'on y fait participe de l'orientation. Beaucoup de questions demeurent, ajoutent-ils. Quelle place donner à l'autonomie, quel équilibre trouver entre la liberté de construire un projet et le guidage, qui ne doit pas trop "mâcher le travail" ? Il faut être vigilant aussi face à la séduction facile de certaines activités porteuses. Il ne s'agit pas de construire pour construire, un diaporama par exemple, ou de faire pour faire. La forme ne doit pas faire oublier le contenu. La question de l'évaluation se pose également. Si l'équipe fonctionne par critères de réussite, dans une évaluation à laquelle les élèves sont le plus possible associés, il n'en demeure pas moins que l'affaire est complexe. Évaluer certaines attitudes et aptitudes n'est pas simple. L'articulation avec le monde du travail est parfois difficile à gérer, ajoute la principale, qui s'occupe des relations avec les entreprises. Les contacts demeurent parfois sans réponse. Ou alors, les attentes ne coïncident pas toujours. Les élèves ont par exemple visité l'hypermarché tout proche, une visite soigneusement préparée dont l'objectif était de leur montrer qu'il existe de nombreux métiers très différents. Mais la visite du magasin a été cantonnée aux entrepôts... Alors, évidemment, les élèves (et leurs enseignants) ont été déçus. Certaines attentes de l'école peuvent aussi déranger les professionnels : faire une enquête sur la place des femmes dans l'entreprise n'est pas nécessairement bien accueilli... Dans tous les cas, il faut du temps pour tisser des relations, et faire accepter l'idée qu'une visite dépend d'objectifs précis. La question financière n'est pas secondaire non plus, lorsqu'il faut prendre le car. Tous les établissements ne sont pas logés à la même enseigne. Cette contrainte est réelle et constitue un paramètre qui doit être intégré dans la réflexion.

Une école "ouvreuse des possibles"

On mesure combien l'ODP répond à une évidente nécessité, ici peut-être plus qu'ailleurs. Mais elle ne peut suffire à elle seule à tout régler bien sûr. N. Guilloton fait d'ailleurs remarquer qu'une option de ce type aurait, largement, autant sa place au lycée, en seconde en particulier. Mais, au collège comme au lycée, le temps n'est pas indéfiniment élastique. Dans tous les cas, l'essentiel est de préserver cette approche large qui permet de construire une culture générale du monde du travail et des formations. L'école y joue alors pleinement son rôle "d'ouvreuse des possibles".
 
auteur(s) :

D. Grégoire

contributeur(s) :

M. Ruiz-Lopez, N. Guilloton, M. Senard-Gautier, L. Thinon, Collège Le Sourdy, Luçon [85]

fichier joint

information(s) technique(s) : pdf

taille : 456 ko ;

haut de page

innovation pédagogique - Rectorat de l'Académie de Nantes