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l'évaluation des ateliers : une incitation à l'entraide

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À l'issue de la semaine consacrée aux travaux en ateliers, la professeure relève un cahier par groupe quand tous les ateliers sont achevés. Elle tient à évaluer les compétences acquises par le groupe sans mettre les élèves en danger. Dans cette optique, tout au long de la semaine, le travail à la maison consiste à compléter, terminer ou à revoir un travail d'atelier en complétant la fiche support : tous les fichiers audio, vidéo, les activités sur CD-ROM ou celles qui sont spécialement créées par le professeur sont en ligne sur le site du collège. Les élèves bénéficient d'un délai de plusieurs jours avant que l'enseignante ne relève les cahiers. Ils sont censés se consulter en groupe pour compléter leur travail. En effet, précise Damienne Meunier, lors des ateliers, ils ont dû travailler en autonomie pour une grande partie du temps. Maintenant, afin de respecter les principes du système de travail en îlots (le système Rivoire), c'est l'heure de pratiquer l'entraide. Alors, je ne prendrai qu'un cahier par groupe, celui-ci sera noté et la note sera attribuée à chaque membre du groupe. Les élèves ont donc tout intérêt à faire en sorte que tous les membres du groupe aient bien complété leur travail. Par ailleurs, le professeur donne aux élèves la possibilité de les évaluer sur un atelier pour lequel ils s'estiment au point, il suffit d'en formuler la demande. Cette opportunité convient par exemple très bien à certains élèves réservés quand il faut passer à l'oral. Ainsi, dans l'atelier dictaphone, s'il s'agit d'enregistrer un dialogue avec plusieurs personnages sur le thème de la séquence et en réinvestissant des structures grammaticales nouvellement étudiées, quand le groupe est satisfait de son travail, il peut demander au professeur une évaluation notée. Cette évaluation permet aux élèves de faire l'économie du stress incontournable quand il faut se mettre en scène face à la classe entière. À l'issue de la semaine d'ateliers, mener une correction ou un bilan du travail n'est pas aisé. Le professeur se fonde sur sa correction fine des travaux de chaque groupe et fait le choix d'axer le moment de reprise institutionnelle sur un ou deux ateliers, plus difficiles pour les élèves, qui nécessitent donc une reprise approfondie.

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