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la pratique de l’attention : définition, place à l’école, bibliographie
Définition
La pratique de l’attention, terminologie choisie au collège Jean Cocteau, est communément appelée “méditation pleine conscience” ou “méditation pleine présence”.
Dans sa boîte à outils à destination des personnels de l’établissement, Jean-Baptiste Leurent définit cette pratique :
C’est une pratique entièrement laïque qui se développe de façon croissante depuis une trentaine d’années notamment grâce aux travaux de Jon Kabat-Zinn1, biologiste américain qui a utilisé la méditation comme alternative thérapeutique auprès de patients. Il a créé la méthode MBSR (Mindfullness Based on Stress Reduction). Le but est d’entraîner les capacités d’attention et de discernement à ce qui est présent dans l’instant (nos pensées, nos émotions, nos sensations physiques) et d’aider ainsi à acquérir une meilleure stabilité intérieure, une meilleure santé ou un plus grand bien-être. L’enjeu de cette pratique est d’accorder tout son être : son corps, ses pensées, ses émotions. On va chercher à cultiver la capacité de prêter attention à ce que l’on ressent et à ce qui nous entoure. À condition d’en faire l’apprentissage et de s’y entraîner, nous pouvons tous la mettre en pratique dans notre vie quotidienne où elle prend tout son sens car elle porte sur des aspects universels de notre potentiel d’être humain.
La place de cette pratique à l’école
La pratique de l’attention à l’école relève de l’expérimentation sans toutefois rester absolument confidentielle. Elle constitue souvent un outil parmi d’autres considérés dans les réflexions des établissements autour du bien-être scolaire.
En 2017, l’université de Bordeaux a publié les résultats de la première étude francophone sur les effets de cette méthode sur la réussite scolaire et le bien-être des enfants à l’école, réalisée en partenariat avec le centre Bordeaux population health (BPH - unité Inserm et université de Bordeaux), l’Institut des sciences criminelles et juridiques (ISCJ), et l’association Enfance et attention.
Les sites professionnels se font également régulièrement l’écho de cette pratique.
• Pour exemple, une initiative au collège Nelson Mandela (Floirac-Gironde)
• Dans son numéro 547 consacrée à “Des alternatives à l’école ?”, la revue Les cahiers pédagogiques consacre un article à cette thématique :
“Notre capacité d’apprentissage serait étroitement liée à notre capacité à être attentif. Quels effets peut-on attendre d’une formation à la pleine attention méditation pour les élèves, mais aussi les enseignants et le personnel des établissements ?”.
Bibliographie
Les ouvrages mentionnés sont généralistes (ce ne sont pas des ouvrages professionnels à destination spécifique des enseignants).
LACHAUX, Jean-Philippe, Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences, Éditions Odile Jacob, 2015.
NHAT HANH, Thich, WEARE, Katerine, Un prof heureux peut changer le monde, Éditions Pocket, 2019.
SIAUD-FACCHIN, Jeanne, Tout est là, juste là, Odile Jacob, 2020.
1. Jon Kabat-Zinn est professeur de médecine émérite à l'université du Massachusetts, docteur en biologie moléculaire.
La pratique de l’attention, terminologie choisie au collège Jean Cocteau, est communément appelée “méditation pleine conscience” ou “méditation pleine présence”.
Dans sa boîte à outils à destination des personnels de l’établissement, Jean-Baptiste Leurent définit cette pratique :
C’est une pratique entièrement laïque qui se développe de façon croissante depuis une trentaine d’années notamment grâce aux travaux de Jon Kabat-Zinn1, biologiste américain qui a utilisé la méditation comme alternative thérapeutique auprès de patients. Il a créé la méthode MBSR (Mindfullness Based on Stress Reduction). Le but est d’entraîner les capacités d’attention et de discernement à ce qui est présent dans l’instant (nos pensées, nos émotions, nos sensations physiques) et d’aider ainsi à acquérir une meilleure stabilité intérieure, une meilleure santé ou un plus grand bien-être. L’enjeu de cette pratique est d’accorder tout son être : son corps, ses pensées, ses émotions. On va chercher à cultiver la capacité de prêter attention à ce que l’on ressent et à ce qui nous entoure. À condition d’en faire l’apprentissage et de s’y entraîner, nous pouvons tous la mettre en pratique dans notre vie quotidienne où elle prend tout son sens car elle porte sur des aspects universels de notre potentiel d’être humain.
La place de cette pratique à l’école
La pratique de l’attention à l’école relève de l’expérimentation sans toutefois rester absolument confidentielle. Elle constitue souvent un outil parmi d’autres considérés dans les réflexions des établissements autour du bien-être scolaire.
En 2017, l’université de Bordeaux a publié les résultats de la première étude francophone sur les effets de cette méthode sur la réussite scolaire et le bien-être des enfants à l’école, réalisée en partenariat avec le centre Bordeaux population health (BPH - unité Inserm et université de Bordeaux), l’Institut des sciences criminelles et juridiques (ISCJ), et l’association Enfance et attention.
Les sites professionnels se font également régulièrement l’écho de cette pratique.
• Pour exemple, une initiative au collège Nelson Mandela (Floirac-Gironde)
• Dans son numéro 547 consacrée à “Des alternatives à l’école ?”, la revue Les cahiers pédagogiques consacre un article à cette thématique :
“Notre capacité d’apprentissage serait étroitement liée à notre capacité à être attentif. Quels effets peut-on attendre d’une formation à la pleine attention méditation pour les élèves, mais aussi les enseignants et le personnel des établissements ?”.
Bibliographie
Les ouvrages mentionnés sont généralistes (ce ne sont pas des ouvrages professionnels à destination spécifique des enseignants).
LACHAUX, Jean-Philippe, Le cerveau funambule : comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences, Éditions Odile Jacob, 2015.
NHAT HANH, Thich, WEARE, Katerine, Un prof heureux peut changer le monde, Éditions Pocket, 2019.
SIAUD-FACCHIN, Jeanne, Tout est là, juste là, Odile Jacob, 2020.
1. Jon Kabat-Zinn est professeur de médecine émérite à l'université du Massachusetts, docteur en biologie moléculaire.
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