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le sketchnoting : principes, conseils, bibliographie

Les principes : définition et outils

Le sketchnoting est un outil de pensée visuelle ludique et créatif pour prendre des notes, organiser des informations en une page synthétique. L’idée est de transformer des mots et des idées en images simples et de les organiser grâce à des mots-clés, des expressions ou des textes très courts.

Les outils visuels utilisés sont multiples.
• Le lettrage et la typographie : varier la police de caractères et la taille des lettres participe à la hiérarchisation des idées, à la mise en valeur de mots importants.
• Les éléments de structure : titres, sous-titres, cadres, bannières et séparateurs permettent de créer le parcours visuel de la page.
• Les flèches et les puces servent à relier les mots, les idées.
• Les dessins : pictogrammes, petits personnages, émoticônes personnalisés, ce vocabulaire visuel apporte une touche souvent humoristique, dynamisante, propice à réactiver la mémoire.
• Les couleurs, les ombres : elles soulignent les informations importantes.
 


Bibliographie

• Mike Rhode, Initiation au sketchnote : le guide illustré de la prise de notes visuelles, Édition Eyrolles, 2016.
• Mike Rhode, Le guide avancé du sketchnote : techniques et pratique de la prise de notes visuelles, Édition Eyrolles, 2017.
Ces deux ouvrages sont écrits par Mike Rohde, designer américain.
• A. Akoun, P. Boukobza, I. Pailleau, Apprendre avec le sketchnoting, Édition Eyrolles, 2017.

Conseils pour se lancer

M. Chainot-Bataille explique qu’il ne faut pas avoir d’appréhension si on a le souhait de se lancer, les grandes lignes s’acquièrent rapidement. Lors du premier atelier auquel elle a participé, toutes les bases ont été abordées : les polices, la hiérarchie des mots, les zones de texte, les formes, les tracés. L’illustration vient après : on l’utilise uniquement si elle facilite la compréhension du document. L’enseignante indique que les couleurs doivent rester sobres et ont vocation à souligner le sens sans disperser le regard. Le noir associé à deux autres couleurs suffisent. Dans le sketchnoting, l’esthétisme est toujours au service du sens.

Sans participer à un atelier de formation, on peut apprendre seul.e. Pour commencer, la professeure conseille de recopier des sketchnotes et, à partir de ces modèles, de se créer une banque d’exemples à réutiliser aisément : quelques structures pour organiser la page, quelques polices, puces, flèches, séparateurs, pictogrammes.

Une fois que l’on s’est entraîné quelque peu au graphisme de base, on peut se lancer en écoutant une émission ou une conférence afin de s’approprier le système de filtrage des informations, de l’organisation de la page. Le sketchnote ne passe pas par l’étape de travail au brouillon, on accueille les idées, on les range, on les met en relation. « On fait sacrément travailler notre cerveau ! » précise l’enseignante.

Ensuite, il ne reste plus qu’à pratiquer aussi souvent que possible ! À force de réalisations, chacun développe sa créativité, enrichit sa banque d’exemples.

M. Chainot-Bataille partage son travail sur son blog.

Le livre Apprendre avec le sketchnoting (A. Akoun, P. Boukobza, I. Pailleau, Édition Eyrolles) peut s’avérer très utile pour commencer. Dans la première partie, les auteurs expliquent pas à pas et très concrètement comment s’approprier les outils visuels puis proposent des entraînements. La deuxième partie "ré-enchanter les manières d’apprendre" explique comment l’exploitation du potentiel visuel des élèves en classe favorise notamment la concentration et la mémorisation. Cette partie est complétée par des témoignages d’enseignants.

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