innovation pédagogique

Luc Taralle a identifié les différents intérêts pédagogiques de son projet. Les bénéfices sont nombreux pour les élèves du fait d’un projet pluridisciplinaire engageant tous les domaines d’apprentissages (maîtrise de la langue, lecture, numérique, arts, histoire ou encore géographie). C’est aussi proposer à la classe un partage d'expériences, des échanges sur les représentations.
"Une réflexion a donc été menée en amont et en aval de la visite. Et ce type de projet favorise la transversalité du travail proposé aux élèves. Il est important en même temps d'expliciter les liens, de donner des repères, de commenter les ressources utilisées et de montrer en quoi cela implique les apprentissages."

De plus, ce projet prend pleinement appui sur le PEAC. Voici l’ensemble des objectifs identifiés par l’enseignant :

Construire le PEAC des élèves L'idée est d'associer cette visite au PEAC des élèves, de la classe dans le cadre d'une visite découverte adaptée à leur âge. Parmi les grands objectifs de formation visés pour ce parcours d'éducation artistique et culturelle : Il est envisagé d’inscrire la classe dans un projet de visite et de rencontre : • Fréquenter (Rencontres) : visite collaborée. • Cultiver sa sensibilité, sa curiosité et son plaisir à rencontrer des œuvres. • Identifier la diversité des lieux et des acteurs culturels de son territoire. • Pratiquer (Pratiques) ; prolongement par l'enseignant. • Concevoir et réaliser la présentation d'une production. • S'intégrer dans un processus créatif. • S'approprier (Connaissances) : visite collaborée et prolongement par l'enseignant. • Exprimer une émotion esthétique et un jugement critique. • Utiliser un vocabulaire approprié à chaque domaine artistique. • Mobiliser ses savoirs et ses expériences au service de la compréhension de l'œuvre.

Par ailleurs, le projet de classe virtuelle dans son ensemble constitue lui aussi une approche culturelle puisque la classe virtuelle devient un média à la fois vers la culture et vers un partenariat extérieur. C’est le constat qu’en fait l’enseignant :

Sur le plan des apprentissages : la classe virtuelle maintient un lien avec la culture pour les enfants dans un contexte où les lieux culturels sont inaccessibles. Elle est un moyen de médiation culturelle. La classe virtuelle apporte une plus-value concernant les apprentissages culturels en en faisant un véritable instrument de médiation culturelle pérenne dans le parcours artistique et culturel des enfants. L’approche partenariale en fait un instrument d’une pédagogie explicite engageant tous les enfants.

L’enseignement devient effectivement explicite lorsque l’on donne à voir aux élèves comment optimiser les ressources numériques, notamment dans un contexte comme celui d’un confinement. Que l’on soit à la maison ou à l’école, la mise en place d’une classe virtuelle aura permis d’explorer des univers inaccessibles physiquement du fait de la crise sanitaire, mais directement à portée d’ordinateurs. 
En cette année scolaire 2021-2022, Luc Taralle a choisi d’aller plus loin : c’est le château du Haut-Koenigsbourg qui sera virtuellement découvert, sur le même mode opératoire que celui qui a été suivi pour l’Arc de Triomphe : une visite guidée filmée exclusivement réservée à sa classe. Mais l’enseignant envisage une autre conclusion pour ce nouveau projet : "Je souhaite finaliser ce projet de PEAC par un séjour sur le site découvert, approché via la classe virtuelle. Je souhaite aller au bout de mon idée de projet s'appuyant sur l'usage de la classe virtuelle et associant des partenariats culturels, en le concrétisant pour les enfants. À eux de faire le lien avec ce qui est amorcé via la classe virtuelle. C’est l’apprentissage qui est en jeu."