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organisation de l'enseignement : des séquences aux séances
Les séquences d’enseignement respectent le schéma suivant (avec des variantes selon les enseignants) :
• Une partie "recherche en équipe" à partir d'une situation-problème par exemple pour faire émerger les compétences de la séquence.
Les séances de "Plan de travail" respectent une organisation précise. Chaque séance commence par un rituel : "il y a systématiquement des travaux d'équipe en début de séance (environ une vingtaine de minutes par séance) où les élèves doivent résoudre par équipe (ou îlot) une situation-problème".
Après un bref temps de mise en commun, la classe suit une autre organisation : "différents 'pôles' vont alors exister simultanément parce que les élèves ne travaillent pas forcément sur les mêmes choses en même temps". Certains réalisent leurs exercices d’entraînement, d’autres quittent momentanément leur travail pour proposer leurs services, d’autres encore sont installés à l’écart aux bureaux "Brevets" pour tenter de valider des compétences, d’autres renseignent en autonomie leur plan de travail individuel.
La réflexion des enseignants se poursuit au fil des expériences quotidiennes. Elle fait apparaître d’une part le besoin d’un temps collectif en fin de séance pour que la classe retrouve son unité, et d’autre part la nécessité de redéfinir régulièrement le contrat d’assistance. Sur ce dernier axe, chaque tuteur doit comprendre que sa contribution ne sera efficace que s’il parvient à expliquer la procédure à suivre sans donner le résultat. De fait, c’est le sens de l’acte de valider que les enseignants veulent encore approfondir : en réussissant son test, un élève atteint un niveau de maîtrise d’une compétence. Mais n’est-il pas réellement "expert" dès qu’il parvient à démontrer sa capacité à expliquer une procédure à un autre élève ? L’exigence d’une validation impose une épreuve écrite (réussir son Brevet) et une mise à l’épreuve orale (verbalisation auprès d’un autre élève), ce qui suppose de mieux définir les modalités d’évaluation de chaque compétence.
• Une partie "recherche en équipe" à partir d'une situation-problème par exemple pour faire émerger les compétences de la séquence.
• Une partie "cours" qui est projetée sous forme de diaporama aux élèves avec l'ensemble des objectifs visés, une explication progressive et de courts exercices d'application à réaliser en équipe. Au sein de ce diaporama sont également projetés les Brevets pour définir les attentes et guider les élèves. Le portfolio constitue le support personnel de ce temps d’apprentissage.
• Une partie "travail en autonomie" : les élèves choisissent de commencer par une des compétences visées dans la séquence. Ils sortent leur plan de travail, se lancent dans les exercices (qui sont à leur disposition sur une étagère de la classe) et se corrigent eux-mêmes (en début de séance, chaque équipe récupère un classeur distribué avec le portfolio). Ils peuvent à tout moment demander de l'aide (tableau des "experts") mais seulement si au préalable ils ont fait l'effort de consulter leur portfolio.
• Une partie "travail en autonomie" : les élèves choisissent de commencer par une des compétences visées dans la séquence. Ils sortent leur plan de travail, se lancent dans les exercices (qui sont à leur disposition sur une étagère de la classe) et se corrigent eux-mêmes (en début de séance, chaque équipe récupère un classeur distribué avec le portfolio). Ils peuvent à tout moment demander de l'aide (tableau des "experts") mais seulement si au préalable ils ont fait l'effort de consulter leur portfolio.
• Une partie "Passage de Brevets" : quand l'élève se sent prêt pour une compétence, il s'inscrit pour tenter un Brevet qu’il passera lors de la séance suivante. (insérer ici photo : "Inscription au Brevet"). Avant cette séance, il peut ainsi réviser, refaire des exercices. Lors de la séance "passage de Brevet", il récupère le Brevet auprès de son enseignant, fait l'exercice dans une zone définie dans la classe puis poste son brevet dans une bannette appelée "Travail à rendre au professeur".
Après un bref temps de mise en commun, la classe suit une autre organisation : "différents 'pôles' vont alors exister simultanément parce que les élèves ne travaillent pas forcément sur les mêmes choses en même temps". Certains réalisent leurs exercices d’entraînement, d’autres quittent momentanément leur travail pour proposer leurs services, d’autres encore sont installés à l’écart aux bureaux "Brevets" pour tenter de valider des compétences, d’autres renseignent en autonomie leur plan de travail individuel.
Élève passant son Brevet
La réflexion des enseignants se poursuit au fil des expériences quotidiennes. Elle fait apparaître d’une part le besoin d’un temps collectif en fin de séance pour que la classe retrouve son unité, et d’autre part la nécessité de redéfinir régulièrement le contrat d’assistance. Sur ce dernier axe, chaque tuteur doit comprendre que sa contribution ne sera efficace que s’il parvient à expliquer la procédure à suivre sans donner le résultat. De fait, c’est le sens de l’acte de valider que les enseignants veulent encore approfondir : en réussissant son test, un élève atteint un niveau de maîtrise d’une compétence. Mais n’est-il pas réellement "expert" dès qu’il parvient à démontrer sa capacité à expliquer une procédure à un autre élève ? L’exigence d’une validation impose une épreuve écrite (réussir son Brevet) et une mise à l’épreuve orale (verbalisation auprès d’un autre élève), ce qui suppose de mieux définir les modalités d’évaluation de chaque compétence.
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