innovation pédagogique

À la rentrée 2015-2016, l'AP concerne les classes de la 6e à la 4e. Il a fallu libérer des salles à cet effet et réunir suffisamment de professeurs pour répondre logistiquement à ce dispositif - tout ceci en respectant l'amplitude horaire dans le cadre d'un ramassage scolaire quotidien. L'utilisation possible de Pronotes pour gérer les groupes est proposée.

Ensuite, l'AP a été réparti entre professeurs qui se sont regroupés par pôles disciplinaires. Selon les pôles proposés, une progression par ateliers est organisée pour permettre de répondre au mieux aux besoins des élèves qui sont regroupés par demi-groupe ou en classe entière.
Les professeurs du pôle sciences 1 ont interrogé leur pratique, ont observé leurs élèves et leur fonctionnement pendant les cours sur l'année précédente et ont posé un diagnostic : les travaux de groupe sont une nécessité et les cours habituels de mathématiques n'ont pas permis de mettre cette organisation en place. Un autre constat est fait : les élèves ont du mal à travailler ensemble dans un esprit de coopération. Après ce temps d’analyse, les professeurs entrevoient comme une possibilité la co-animation lors des temps d'AP durant l'année à venir.

Pour permettre au dispositif d’être efficace, une réunion hebdomadaire d'une heure matérialisée dans l'emploi du temps peut être organisée par les professeurs s'intégrant à ce dispositif afin d'échanger, de communiquer et d'adapter leur démarche. Les enseignants se sont répartis les tâches à la rentrée, sur la programmation, la progression, les objectifs et les compétences à acquérir. Depuis les échanges se font informellement grâce au bon fonctionnement de leur répartition des tâches.

Le groupe classe a été maintenu jusqu’aux vacances d'octobre. Puis les élèves ont été mélangés avec d'autres élèves de d'autres classes. Enfin ils ont été regroupés par classe en fin de périodes. Les équipes ou groupes d'élèves sont parfois constitués par les élèves eux-mêmes, parfois ils ont été désignés par le professeur et parfois ils ont été assemblés de manière aléatoire "en tirant des cartes par exemple" explique Charline Peuvrel. Les équipes sont de 3 à 5 élèves, en îlots : ces derniers travaillent en groupe (cf Une classe interactive). Pour chaque atelier, il est proposé à l'élève d'atteindre un objectif et à la fin d'une période, il a à produire un exposé, à réaliser une exposition ou à reformuler ce qu'il a appris.
Le changement d'atelier est un bon moyen pour réduire d'éventuelles stigmatisations entre élèves. Non seulement les élèves ne ressentent pas de gêne en changeant d'interlocuteurs lors des changements d'ateliers mais préfèrent plus le travail en groupe classe qu'au sein de demi-groupes.

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1. Six enseignants du pôle sciences s'investissent auprès des élèves, il s'agit d'Anne Ber le Bohec, enseignante en sciences Physiques, Roméo Brouté, enseignant en technologie, Frédéric Launay, enseignant en SVT, Ludovic Moulin, enseignant de technologie, Charline Peuvrel, enseignante en mathématiques et Cédric Simonin, enseignant en EPS.