innovation pédagogique

Les enseignements de sciences, technologie et mathématiques sont assurés par un même professeur. Sur un emploi du temps élève, la discipline est notée EISTM. À cela s’ajoute l’heure d’AP et la vie de classe menées par le même enseignant, cela correspond à 8 h par semaine.

Pour donner des repères aux élèves sur ce temps long d’une semaine, une semaine-type est présentée aux élèves. Cette ritualisation permet aussi d’ancrer une méthode de travail. La mise en œuvre de certaines activités est détaillée dans la rubrique “boite à outils”.

Début de semaine :
Fin de semaine :
 À l’intérieur de chaque semaine, les séances sont également organisées, ritualisées :
Cette organisation concerne toutes les classes de sixièmes, l’équipe fait le choix d’une progression commune. Cela nécessite des temps de concertation réguliers. C’est un temps de 2 heures inclus dans l’emploi du temps des enseignants qui ne sont pas intégrées dans leur service des enseignants.
Lors de la première année, les professeurs de l’EISTM suivent collectivement des formations en mathématiques dans le Praf et le professeur de mathématiques de l’établissement des formations en sciences et technologie. Il s’agit de mettre en place une culture commune dans toutes les disciplines concernées. Un autre professeur de mathématiques qui a été recruté sur un poste profilé n’a pas de classe de 6e en responsabilité, il participe aux échanges lors des temps de concertation et observe régulièrement des situations de classe. Il intègre pleinement le dispositif la seconde année.


Enseignement intégré : de quoi parlons-nous ?

Le point de vue d’un professeur de l’équipe :
“La volonté d'une intégration la plus poussée et soutenable possible de l'enseignement des maths, des sciences et des technologies répond à une recherche de mise en cohérence, de décloisonnement des savoirs au sein de situations souvent inscrites dans des contextes concrets. Ce caractère appliqué de l'enseignement des sciences, technologie et mathématiques s'inscrit dans le choix des situations, des contextes d'étude. Il permet de notre point de vue de susciter l'engagement du plus grand nombre d'élèves en articulant situations familières ou aisément appréhendables avec mise en relation et construction de savoirs conceptuels mathématiques, scientifiques ou technologiques par définition plus abstraits. Enfin, les situations concrètes proposées (elles-mêmes mises en relation dans les thèmes concrets "Cultiver, trier, s'alimenter, conserver") offrent une diversité plus grande de compétences mobilisables notamment par l'usage de la pratique et du faire.
L'intégration s’effectue davantage sur la séquence que séance par séance (l'intégration d'une séance en maths / sciences et technologie étant plus complexe à définir pour garder un caractère authentique). Elle a pour objectif de travailler des savoirs disciplinaires en réseau dans le cadre de la séquence. Le choix de l'intégration des enseignements légitime l'approche par compétences transversales introduite par le socle commun de connaissance et de culture. Les différentes compétences des différents domaines s'exerçant dans un cadre interdisciplinaire renforcent leur caractère transversal. L'approche de la formation par compétences dans ce cadre prend la forme d'une formation plus globale qui transcende les frontières disciplinaires plutôt qu'une déclinaison en patchwork des différents champs disciplinaires juxtaposés.
Enfin, travailler les savoirs en intégration permet à notre sens de tisser des liens mnésiques plus forts, des indices de rappel plus nombreux mettant en réseau les différents savoirs disciplinaires, la situation et les éléments de contexte qui font sens et les compétences mobilisées. De ce fait, nous pensons que l'intégration offre un cadre plus propice pour mémoriser à long terme et apprendre.”