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paroles d'équipes - collège Julien Lambot - 44

L’avis d’une enseignante nouvellement arrivé au collège Julien Lambot : elle participe pour la première fois au dispositif. Elle accepte de donner ses impressions. En début d'année, alors qu'elle ne connaît pas le dispositif, puis de les recueillir à nouveau en fin d'année afin d'analyser son expérience.
Elle a entendu parler du "dispositif ressources" par ses collègues avant d'arriver au collège. Elle a décidé d'être volontaire. Elle trouve que c'est le cadre mis en place pour aider les élèves qui est intéressant et innovant. Ce qui est proposé est planifié, organisé : tout d'abord, une observation, puis un débriefing avec l'équipe des enseignants du niveau afin de trouver de manière collective une remédiation adéquate. Pour elle, si l'on souhaite mettre un dispositif de ce genre dans un autre établissement, il faut avoir conscience que pour débuter, l'équipe doit être volontaire et dynamique. Ce dispositif demande une disponibilité importante des enseignants.

Bilan 1 an après
L’enseignante a été tutrice deux fois et a été observatrice deux fois aussi.

Le rôle de tutrice :

C’est compliqué et difficile, car elle n’a pas été formée pour ce rôle. Afin de pouvoir aider au mieux les élèves dans son rôle de tutrice, elle a acheté deux livres, (petit cahier d’exercices d’estime de soi de Rosette Polleti et Babarba Dobbs et 30 jours pour trouver ma voie et vivre mes rêves) et noté le suivi dans un cahier plutôt que sur des feuilles pour que l’élève ai l’ensemble de l’aide proposée en permanence à sa disposition. Elle pense que mettre en place une micro-formation interne à l’établissement pour formaliser le rôle de tuteur (appelé référent dans ce dispositif), permettrait de le définir un peu plus précisément, et aiderait à expliquer aux élèves comment l’adulte choisi va pouvoir l’aider.

Le rôle d’observatrice :

C’est un rôle plus simple à tenir, cette posture d’observateur lui a été agréable, car ces observations servent à trouver une solution pour les élèves. L’organisation lui a aussi convenu, le fait de consigner toutes les cinq minutes, de savoir qu’il y aura deux observations pour chaque élève faites par deux adultes sur des jours et des plages horaires différentes est rassurant, car ainsi, les analyses ne dépendent pas du regard d’une seule personne. Les observations faites sont des bases solides pour les réunions diagnostiques du mardi, et donne envie de participer au dispositif.

Accepter qu’un élève soit observé pendant son cours :

L’enseignante a aussi accepté qu’un élève soit observé pendant son cours. À cette occasion, elle s’est rendu compte que cela n’est pas chose facile surtout la première fois. Elle déclare "on a l’impression d’être en inspection, que l’on va être jugée, que le cours doit mieux être préparé." Pour elle, il est essentiel de dépasser cette crainte, plus il y a de cours où l’enseignant accepte qu’il y ait un observateur plus l’organisation du dispositif est facilitée. Il est primordial pour elle que l’enseignant observé soit prévenu bien en amont afin qu’il puisse présenter un cours qui lui correspond, surtout les premières fois, que celui-ci soit bien "à son image".

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